Le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib, participera du 5 au 8 août, à Awaza, au Turkménistan, aux travaux de la troisième conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral.
Cette conférence se tient tous les dix ans sous le thème « Stimuler le progrès par les partenariats », dans l’optique de relever les défis auxquels sont confrontés les pays en développement sans littoral pour parvenir à un développement mutuellement durable.
De haut niveau, cette conférence des Nations Unies devrait aboutir à l’annonce de l’entrée en vigueur du Plan d’action d’Awaza (2024-2034) qui a été adopté par une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre dernier.
Chefs d’État, ministres, investisseurs et responsables locaux convergeront, mardi, vers Awaza, sur les rives de la mer Caspienne, pour une conférence des Nations Unies consacrée aux pays en développement sans littoral. Objectif : repenser le système mondial pour soutenir ces 32 nations dont les économies restent souvent marginalisées, faute d’accès à la mer.
Portée par le nouveau Programme d’action d’Awaza, la troisième Conférence de l’ONU sur les pays en développement sans littoral (LLDC3) défendra un transit plus fluide, des corridors commerciaux plus efficaces, un renforcement de la résilience économique et de nouveaux financements pour améliorer les perspectives de développement de quelque 570 millions de personnes.
« Au cœur de cette conférence, il y a les gens : les millions d’enfants sans accès au numérique, les agriculteurs bloqués par des routes dégradées, les entrepreneurs freinés par les retards aux frontières et le manque de financement », affirme Rabab Fatima, Haute-représentante de l’ONU pour les pays en développement sans littoral, citée par Azortac, l’Agence de Presse Nationale d’Azerbaïdjan.