En dépit des campagnes de sensibilisation, des avertissements et même de sanctions à l’égard de la « mafia » des plages, cette dernière continue son racket, puisque sur les réseaux sociaux, plusieurs vacanciers ont fait état avec preuves à l’appui de location d’une tables avec quatre chaises pour…3000DA, ainsi que des «parkingueurs» qui squattent littéralement les plages publiques, en faisant payer un espace public entre 200 et 300 DA la place de stationnement, etc. Une débandade et une anarchie que l’État ne saurait tolérer d’avantage.
En effet, et en plus d’un durcissement de la législation, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a décidé de lancer, dès ce samedi, une série de missions d’inspection à travers les 14 wilayas côtières du pays.
Ce dispositif préventif vise à garantir le respect des règles en matière d’exploitation des plages, à lutter contre les abus, et à s’assurer que les principes de gratuité, d’hygiène et de sécurité soient pleinement appliqués tout au long de l’été.
Selon ce que dit la loi, il faudrait souligner que conformément à la loi modifiée n°03-02 relative à l’organisation des plages, la concession au profit d’opérateurs privés ne peut dépasser 30 % de la surface totale de chaque plage. Autrement dit, même lorsqu’une plage accueille une partie aménagée et payante, celle-ci reste strictement limitée, laissant obligatoirement un espace libre d’accès au public.
Il est donc essentiel que les citoyens fassent la distinction : chaque plage comprend une zone gratuite, accessible à tous, et une zone concédée temporairement à des gestionnaires privés dans le respect du cadre légal. Cette répartition vise à garantir un équilibre entre confort des estivants et droit d’accès au littoral.
Un contrôle stricte et une inspection rigoureuse En effet, les missions d’inspection auront pour objectif de s’assurer du respect de la législation en vigueur, notamment celle relative à l’utilisation et à l’exploitation touristique des plages.
En vertu de la loi modifiée n°03-02, la concession des plages au profit d’acteurs privés ne doit pas excéder 30 % de la surface totale de chaque plage. Les inspecteurs seront donc appelés à contrôler strictement cette limite.
Outre la question des concessions, les équipes de contrôle devront vérifier que l’accès aux plages reste gratuit, comme le stipulent les instructions gouvernementales. Le respect des tarifs appliqués dans les parkings, ainsi que la conformité des services fournis dans le cadre des concessions, feront également l’objet d’une attention particulière.
Par ailleurs, les conditions d’hygiène feront l’objet d’une évaluation minutieuse, tant sur la plage qu’aux alentours. En cas d’insalubrité, les autorités locales sont appelées à intervenir rapidement pour prendre les mesures nécessaires.
L’inspection portera aussi sur l’aménagement des plages, incluant la vérification des accès, la signalétique, les douches, les sanitaires, ainsi que les parkings avec un affichage visible des tarifs.
La sécurité des estivants constitue également une priorité. Les missions vérifieront la présence et l’état des postes de contrôle de la protection civile, les dispositifs de sécurité, les panneaux de signalisation et autres équipements indispensables pour assurer une fréquentation sûre des plages.
Notons que pour cette saison estivale, pas moins de 461 plages ont été autorisées à la baignade, réparties sur 119 communes. Ce maillage important exige une coordination renforcée entre les différents acteurs concernés afin d’offrir aux citoyens et visiteurs un environnement balnéaire digne et conforme aux standards attendus. Avec ce programme d’inspection intensif, les pouvoirs publics réaffirment leur volonté de faire respecter la réglementation, tout en garantissant aux estivants des plages propres, accessibles, sûres et bien équipées.









