Rachida Dati

Rachida Dati est soupçonnée par les enquêteurs d’avoir perçu 900 000 € entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil qui seraient du lobbying déguisé au profit de Renault-Nissan au sein du Parlement européen.

La cour d’appel de Paris a rejeté, jeudi, la requête de Rachida Dati qui demandait l’annulation du réquisitoire définitif du parquet national financier (PNF) réclamant qu’elle soit jugée pour corruption et trafic d’influence, aux côtés de l’ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, a annoncé l’un de ses avocats.

L’actuelle ministre est visée dans cette enquête, ouverte en 2021, par des faits supposés de « corruption » dans l’affaire Renault-Nissan. Elle est soupçonnée d’avoir perçu « en toute confidentialité, voire en toute opacité » 900.000 euros, entre 2010 et 2012, de la part de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans avoir réellement travaillé, rappelle BFM.

Elle était alors avocate et députée européenne. Les enquêteurs soupçonnent que ces honoraires soient en réalité du lobbying au Parlement européen en faveur de Renault, de la part de Rachida Dati, ce que la loi interdit. Avec L’Indépendant

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