La Maison de la presse de Ghardaïa se fait attendre. Elle devait initialement ouvrir ses portes à la corporation journalistique locale à la mi-mai, mais pour des raisons qui demeurent obscures, elle demeure toujours fermée. Pourtant, le wali de Ghardaïa, lors de la réception organisée en l’honneur de la presse de la wilaya, le 3 mai dernier, s’était engagé à ce que cette structure soit livrée et mise en service «dans les plus brefs délais ».

50 jours plus tard, toujours rien ! En effet, le wali Abdellah Abi Nouar, avait affirmé à ce moment-là, que « pour des raisons d’équipement, nous avons reporté cette ouverture à très bientôt. Votre maison de la presse est pratiquement prête et vous aurez vos bureaux avec tous les moyens techniques et matériels  ».

Cette fameuse Maison de la Presse de la wilaya de Ghardaïa rappelle la métaphore : «C’est comme l’Arlésienne, tout le monde en parle, mais personne ne l’a vue».

Une cellule de communication aux calendes grecques                                             Par ailleurs, en matière de communication, la cellule de communication de la wilaya de Ghardaïa, constituée d’un bataillon d’éléments, mérite d’être inscrite au Guinness Book pour ses nombreuses perles. Elle est peut être compétente dans d’autres domaines, mais surtout pas en communication, loin s’en faut. Parmi les «perles» de cette cellule de communication, on pourrait citer les messages envoyés aux journalistes, dix minutes avant l’événement à couvrir.

Ainsi et récemment encore, des journalistes ont reçu l’invitation à couvrir l’arrivée des hadjis des Lieux Saints, à 6 heures 51 du matin, les informant que le départ vers l’aéroport pour l’arrivée des premiers Hadjis de retour des Lieux Saints est avancée à 7 heures du matin et non 8 heures comme indiqué la veille. À moins d’être un Michael Schumacher ou Ayrton Senna et encore, personne ne peut aussi vite arriver à l’heure. Mieux, ou pire, c’est selon, cette cellule de communication, ou du moins ce qu’il en reste, est encore à l’âge de pierre en termes de communication, puisque le «téléphone arabe» fonctionne de loin mieux que leur semblant de maîtrise technologique.

Un confrère las de ce qui convient d’appeler un cirque, se pose la question « je me demande sur quels critères ont-ils été recrutés ? Je suis vraiment curieux de savoir quelles sont leurs aptitudes en communication », ajoutant « moi ce qui me dérange dans tout ce carnaval, c’est comment que leurs responsables acceptent tous ces dysfonctionnements », s’est-il interrogé. Source  JUST-INFODZ 

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Maison de la presse de Ghardaïa : L’Arlésienne !

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