Dans un communiqué rendu public le parti du RCD souligne que « la demande d’autorisation pour la tenue d’un meeting à Alger, dans la salle Ibn Khaldoun, animé par Atmane Mazouz, président du RCD, pour ce 24 mai 2025, vient d’essuyer un refus de la part de la wilaya d’Alger. Un refus de plus, un refus de trop ! », selon ce parti de l’opposition créé en 1989.
La mem source ajoutera qu’ « un accord préalable pour la réservation de la salle avait bel et bien été donné, comme l’atteste le document joint.
Il est également important de rappeler que le RCD « a déposé d’autres demandes d’utilisation de plusieurs salles auprès de la mairie d’Alger-Centre, restées sans réponse à ce jour — en violation flagrante de la loi, de la Constitution, et du droit fondamental des citoyens à la liberté d’expression et à l’exercice politique ».
Le RCD dira que « Ce refus intervient à un moment crucial, où le pays a plus que jamais besoin de mobiliser ses citoyens autour des enjeux majeurs qui le traversent. Il survient également alors que le RCD fait l’objet d’attaques coordonnées, émanant à la fois de milieux islamo-conservateurs et de certains cercles résiduels prétendant appartenir au pôle démocratique. Ces attaques, aussi vaines qu’indignes, viennent de ceux qui ont fait du dénigrement leur seule boussole politique. Les entraves à la constitution d’un front démocratique en sont l’illustration la plus manifeste ».
On peut aussi lire dans le communiqué du parti de Said Sadi, « Le RCD dénonce avec la plus grande fermeté cette énième interdiction injustifiée de ses activités». Alors que « Conformément à ses principes, et dans le strict respect de la loi, le RCD a introduit un recours auprès du tribunal administratif afin de contester cette décision ».
« Le RCD continuera à militer, malgré les entraves, la répression et les atteintes aux libertés. Il continuera à parler là où d’autres empêchent le débat. À proposer là où d’autres dénigrent. À déranger là où d’autres s’aplatissent ».