Les travaux des Assemblées annuelles 2025 de la Banque islamique de développement (BID) ont débuté ce lundi  au Centre international des conférences (CIC-Abdelatif Rahal) à Alger.

La côte Ouest d’Alger a été donc la Mecque des argentiers du monde islamique. Où le lieu indiqué fut prit d’assaut dès les premières heures de la journée selon l’arrivée des délégations de tous bords du monde financier musulman.

Un événement qui a débuté avec des réunions techniques, en prélude à l’ouverture officielle, prévue mardi,  d’un  événement qui se tient sous le haut patronage du président de la République.

La prise du pouls a commencé donc par des rencontres, pour la plupart à huis clos, qui se concentrent sur les aspects techniques et organisationnels des sessions plénières, avec pour objectif de définir les priorités et les grandes lignes des discussions lors de ces Assemblées qui s’étale jusqu’à jeudi où se déroulent des travaux de hauts responsables et experts financiers issus des 57 pays membres de l’institution en question.

Au programme de cette première journée des cinquièmes réunions annuelles de la Banque multilatérale, entre autres, une réunion des conseils d’administration du groupe de la BID, le 13e forum de la BID sur la promotion des jeunes et leur employabilité, ainsi qu’un forum sur les solutions digitales dans la promotion des PME et micro-entreprises.

Le soutien du développement économique en filigrane

Les travaux de ces sessions techniques ont été suivis de l’ouverture officielle des Assemblées annuelles mardi, avec la participation de près de 2.000 cadres du secteur, parmi lesquels des responsables politiques, des représentants du secteur privé et des institutions internationales, offrant une plateforme pour échanger sur les défis et opportunités économiques du monde musulman.

Ces Assemblées, organisées sous le thème « Diversifier l’économie, enrichir la vie », offriront aux participants l’opportunité d’échanger autour de thématiques liées à la résilience économique, à la diversification des économies, à l’innovation financière, et à la numérisation, tout en explorant des solutions pratiques pour renforcer la coopération économique entre les pays membres.

Ces rencontres marquent une étape importante dans les efforts d’Alger pour renforcer son rôle dans l’industrie de la finance islamique.

La Banque islamique de développement est une institution multilatérale de développement œuvrant au soutien du développement économique et social des peuples des pays membres, ainsi que des communautés musulmanes dans les pays non membres, conformément aux principes de la Charia.

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