EDITO

L’anticipation des événements qui bouleversent, actuellement, le monde le gisant dans un tumulte dangereux et imprévisible a t-elle été prévue ? Si on collecte et à revenir voir ceux survenus depuis l’investiture du président Abdelmadjid Tebboune, on ne peut que constater qu’ils sont impressionnants  et qu’ils constituent des défis difficilement surmontables pour certains et d’une ampleur jamais vécu dans notre monde contemporain. Etions-nous « armés », « outillés » et avons-nous, aujourd’hui, les moyens nécessaires pour s’y adapter et de relever cette avalanche de défis ? C’est des questions que nous nous posons.

Il y a, en effet, l’institut national d’études de stratégie globales (Inesg) dirigé, actuellement par le général-major à la retraite Abdelaziz Medjahed en qualité de directeur général et des services chargés d’analyses et d’évaluations au niveau de la Présidence de la République, et c’est le plus important, de la primature, des ministères, de la défense, de l’intérieur, des affaires étrangères, les Renseignements généraux de la DGSN et au niveau l’ex DRS, une structure appelée d’ailleurs, à la fin des années 90, Direction de l’analyse et de l’évaluation commandée à l’époque par  le colonel Akkache, un brillant cadre des services qui présentait de précieux rapports à sa hiérarchie et par ricochet à la Présidence de la République.

Le tumulte interne -et c’est un doux euphémisme- qu’à vécu notre pays en 2019 a failli mener l’Algérie vers l’inconnu. Certains appelaient à une transition aux contours obscures et même si tout le monde aspirait à un changement palpable, « ce pas »  ne pouvait, raisonnablement pas, être sauté, mais a, quand même, provoqué une grave crise qui, heureusement et grâce a Dieu, contre vents et marées, a été soldée par une élection présidentielle qui a abouti à l’investiture du Président Tebboune.

Oui, le taux d’abstention était un peu important, les chiffres officiels sont là, seulement une partie importante du peuple aussi, a voté et c’est cela le plus important d’autant que la conjoncture- ça tiraillait de partout- ne permettait aucun faux pas tant l’intégrité du pays était visée et qu’il fallait, à tout prix, passer ce cap et remettre le pays sur rails. N’en déplaise à tous les détracteurs qui doutent toujours de l’intervention de la main étrangère qui s’est, depuis, multipliée est devenue « des mains ».

Le Président Tebboune a constitué une équipe et s’est attelé à se mettre au travail dès sa prise du pouvoir sans oublier qu’il a fait avec le disponible. C’est à dire, ce qui restait d’une administration centrale déstabilisée et amoindrie, à tous les niveaux durant la période de turbulence et celle qui allait suivre. La campagne Anti-corruption continue à ce jour même si elle connait moins d’intensité.

Par où allons-nous commencer ? se disaient Le président Tebboune et son équipe dès leur installation tant les chantiers ouverts ou ceux à lancer étaient nombreux et innombrables.

Des tirs de toutes parts, des plans de déstabilisation ouverts dans plusieurs officines de renseignements de pays étrangers, des lobbies de l’ancienne Issaba et ce qui en reste et de personnages se prenant pour des opposants et qui  n’ont  toujours pas conscience de la gravité de la situation.

Ceci dit, nous sommes apaisés de savoir que nous avons une armée classée la 2e plus puissante d’Afrique et qui dispose de compétences humaines et matérielles très qualifiées veillant au grain dans chaque pouce du territoire national.

La situation actuelle du pays, si elle connait des insuffisances ou même des manquements est plus que satisfaisante car d’autres pays auraient sombré  déjà et nous pouvons avancer que l’Algérie est sur le bon chemin en dépit des embûches et des fortes pressions induites par les défis nationaux et internationaux  dévastateurs et les menaces de plus en plus persistantes, toutefois la vigilance est de mise et fortement recommandée en ces temps troubles.

Les services concernés se doivent d’anticiper tout mouvement suspect, toute intention malveillante et permettre à notre diplomatie de porter haut la voix de l’Algérie.

Donnons donc, plus de temps à notre Président pour parachever son programme et formons un front intérieur à même  de permettre au pays de se développer davantage et améliorer la qualité de vie au bénéfice d’un peuple qui vient de lui démontrer  son total soutien par le biais du Hashtag « Tebboune n’y vas pas ».

 

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