À titre souverain, l’Algérie a pris la décision de considérer douze (12) fonctionnaires de l’Ambassade de France et ses représentations consulaires en Algérie affiliés au Ministère de l’Intérieur de ce pays comme des personnes indésirables avec l’obligation de quitter le territoire national dans les 48 heures, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères parvenu à notre rédaction.
Cette décision, explique la même source, fait suite à l’arrestation ostentatoire en pleine voie publique « auréolée » de publicité le 8 avril dernier, d’un agent consulaire d’un état souverain accrédité en France par des services relevant du ministère de l’intérieur français.
Cette mesure scandaleuse, par laquelle le ministre français de l’Intérieur veut humilier l’Algérie, a été opérée en toute méconnaissance du statut de fonctionnaire consulaire, sans le moindre respect des normes etchartes diplomatiques et en violation flagrante des conventions et traités pertinents.
L’Algérie rappelle que cette conduite portant atteinte à sa souveraineté n’est que le résultat de l’attitude négative et honteuse du ministre français de l’Intérieur envers l’Algérie.
Ce ministre, qui s’adonne couramment à de sales pratiques à des fins purement personnelles, manque cruellement de sens politique. L’arrestation humiliante d’un agent consulaire protégé par l’immunité et privilèges liés à son statut et son traitement de façon dégradante et scandaleuse, tel un voleur, par lequel le ministre en question assume l’entière responsabilité de la façon dont les relations entre l’Algérie et la France vont évoluer alors que ces relations ont commencé à se réchauffer suite à l’appel téléphonique entre les dirigeants des deux pays, qui a été suivi de la visite du ministre français des Affaires étrangères à Alger, ajoute le communiqué.
L’Algérie affirme que toute autre conduite qui empiète sur sa souveraineté par le ministre de l’Intérieur français fera l’objet d’une réponse ferme et appropriée sur la base du principe de réciprocité, avertit le ministère des Affaires étrangères.