Alors qu’une conférence de presse promise par le président de l’APW contesté par ses pairs devait avoir lieu, ce dernier s’est contenté de publier la réponse du wali d’Oran et de la transmettre à la presse, ce mardi.
Dans son courrier, Samir Chibani a juste rappelé les dispositions des textes réglementaires réagissant l’assemblée wilayale faisant savoir que le ministre de l’intérieur a été saisi de l’affaire ,que l’ordre du jour n’étant pas précisé et que les signatures des contestataires ne sont pas authentifiées sans pour autant en contester le fond.
Si le président de l’APW, Chelabi Mohamed doit, lui aussi se conformer à la loi, les membres contestataires ont bien le droit d’appeler à une session extraordinaire et il leur suffit juste de réunir un quorum des 2/3, de confirmer leurs signatures et de préciser l’ordre du jour qui est pourtant clair: la destitution du premier élu de la wilaya.
Approché, des élus concernés affirment que leur marginalisation et surtout le rejet de son dossier de candidature à la dernière sénatoriale par l’ANIE en lien avec des affaires douteuses dont sa situation avec le fisc en seraient la cause et ce n’est que partie remise puisqu’on peut le faire lors de la prochaine session ordinaire, nous dit l’un d’eux. Des informations font, également, état, de manoeuvres émanant de son propre parti, le mouvement El Bina et qui ont ajouté de l’huile de feu. Certains responsables et militants du parti de Bengrina souhaiteraient bien le voir destitué, selon ces sources dignes de foi.
Dans cette bataille « juridique » menée par 32 élus et non un seul comme l’a prétendu, lundi, Chelabi, la confiance dans cette institution est remise en cause et pourrait même provoquer un blocage si ces derniers décident de prolonger leur bras de fer avec leur président.
Dans l’attente de la réponse du ministre de l’intérieur, l’affaire suit son cours.