French Secretary of State for Francophonie and international partnerships Thani Mohamed Soilihi, French Minister of Agriculture, Food Sovereignty, and Forestry Annie Genevard, French Ambassador in Morocco Christophe Lecourtier, French Culture Minister Rachida Dati, French Interior Minister Bruno Retailleau and French Foreign and European Affairs Minister Jean-Noel Barrot attending a ceremony to the French community in Morocco at the French ambassador's residence in Rabat, Morocco on October 30, 2024. Photo by Ammar Abd Rabbo/ABACAPRESS.COM Politique Politics Voyage officiel Visite officielle Visite d'Etat Official Visit State visit Morocco Marokko Maroc Rabat | 921977_022 Rabat Maroc Morocco

Après l’attentat de Mulhouse, le ministre de l’Intérieur prend les Français à témoin, celui des Affaires étrangères défend une diplomatie discrète

L’attaque au couteau  de Mulhouse donne au ministre de l’Intérieur l’occasion de démontrer qu’il a raison à 200 %. Comment justifier qu’un Algérien de 37 ans, fiché pour risque de radicalisation, condamné pour apologie du terrorisme, sous OQTF, n’ait pas été récupéré par son pays d’origine malgré les demandes répétées (une dizaine, selon Bruno Retailleau) de Paris ? « Aucun pays n’a un droit de tirage pour humilier la France », martèle-t-il quelques heures après l’attentat, assurant qu’il faut « instaurer un rapport de force ».

Boualem Sansal mis en prison, influenceur aux propos violents réexpédié à Paris par Alger, refus de mariage d’un Algérien clandestin sanctionné par la justice à Béziers, critiques du président Tebboune : chaque jour ou presque semble conforter le Vendéen qui prend les Français à témoin et assure qu’« ils n’y croient plus » (aux déclarations de fermeté). Le candidat à la présidence des Républicains, voire à la présidentielle de 2027, se profile toujours derrière le ministre de l’Intérieur.

« Ce qui nous intéresse, c’est la sécurité des Français, pas le rapport de force pour le rapport de force, déclare, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères ce dimanche, qui,  sur Europe 1, rafraîchit la mémoire de son collègue : « Quand on agit de façon unilatérale — en disant “J’arrête les visas” — ça ne fonctionne pas […] Nous agissons par la diplomatie, avec une palette d’outils dont nous parlons, et d’autres dont nous ne parlons pas. » L’accord de 2022 a ainsi, permis de « tripler les reconduites à la frontière ».

Retailleau veut un bras de fer sur l’immigration. Barrot met en avant la lutte contre le terrorisme. Ce mercredi, un comité interministériel, convoqué par François Bayrou, est censé aligner les positions. L’Opinion.fr

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