Ce samedi soir, le sommet de l’Union africaine a élu la candidate algérienne, l’ambassadrice Selma Malika Haddadi, au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine.
La candidate algérienne a obtenu les deux tiers des voix nécessaires pour remporter le poste devant les quatre candidates de la région du Nord, originaires d’Égypte, de Libye et du Maroc.
La Libye a retiré sa candidature, qui a reçu le plus faible pourcentage, l’Égyptienne éliminée par la suite et restait celle du Maroc, dont la délégation sous la direction effective du directeur général du renseignement militaire la DGED, a subi un cuisant échec et humiliant après le dernier round remporté haut la main par la candidate algérienne.
Le succès du Selma Malika Haddadi a ébranlé la salle de conférences qui est passée d’une simple session du sommet à une salle de fêtes.
La diplomatie des principes, de la moralité et de la crédibilité a prévalu sur la diplomatie de la corruption, du commerce avec la dignité des Marocains et des Marocaines, de la diplomatie d’allégeance et des compromis scandaleux.
Le régime marocain a tenté par ses voies habituelles, de la corruption et des faux engagements, d’entraver l’élection de la candidate de l’Algérie, qui a montré aux dirigeants africains une capacité exceptionnelle, contrairement à la marocaine qui a fait preuve d’une faiblesse et d’un manque de connaissance flagrants sur les questions et défis africains auxquels l’action africaine est confrontée.
L’Afrique a voté ce soir (Samedi 15 février 2025) pour le pays d’un million et demi de martyrs, qui pendant des décennies a été le centre des mouvements de libération africains luttant contre le colonialisme et la barbarie, par opposition au régime alaouite expansionniste, allié de l’apartheid, du colonialisme et traître aux causes justes.
