Alors que la vox populi s’est « saisie » du sujet depuis l’annonce de la date de la tenue de l’élection sénatoriale prévue le 9 mars prochain, en plein mois de Ramadhan, et les informations faisant état d’achat de voix d’élus par leurs pairs candidats, devenus subitement riches, et des nombreux contacts entrepris auprès d’élus locaux, la sentence vient de tomber.
En effet, es dossiers de trois prétendants ont été rejetés dont deux en relation avec des affaires douteuses. Certes les motifs du refus n’ont pas été divulgués par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) mais des sources bien informées nous révèlent que le président de l’APW (parti El Bina), notifié jeudi de la décision par l’instance se voit reprocher des démêlés avec l’administration des impôts et d’au moins un dossier lié au foncier en 2023 en sa qualité de promoteur dans une SARL constituée avec ses frères. Notre source affirme qu’il y a un conflit d’intérêt avec la fonction qu’il occupe qui relève du délit d’initié.
Le deuxième étant le président de l’APC de Bir El Dir (RND), qui a été notifié mercredi du refus, fait lui, objet de plusieurs plaintes dont l’une au pénal déposée auprès du procureur général par un promoteur. A signaler que son dossier a été validé le 4 février et a même été notifié de son acceptation. Un retournement de situation qui a fait chambouler tous les calculs du RND au plus haut niveau du fait que sa candidature a reçu l’aval du bureau national et de son secrétaire général dans une réunion tenue a1 cet effet à Alger.
En ce qui concerne le troisième prétendant (TAJ), élu à l’APW, aucune information n’a filtré quant à son éviction.