L’interview qu’a accordé le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, au journal français « L’Opinion »  parue, dimanche, a fait bouger les lignes au sein de la classe politique et du gouvernement français. Les réactions ne se sont pas faites attendre et c’est ainsi que tous les médias de ce pays, notamment ceux de droite sont vent debout et chacun y va de sa chanson selon ses desiderata.

Mais le président Tebboune a mis la barre haut et a, en fait piégé Macron qui ne sait comment répondre ni réagir et, est encore en train d’en digérer le contenu.

En effet, en plus d’avoir mis au point certaines situations, le président algérien, mettant à plat les différents entre les deux pays pointe du doigt le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, le citant nommément et qu’il accuse d’avoir « voulu faire un coup politique en forçant expulsion de « l’influenceur » Boualem Namane. « Tout ce qui est Retailleau est douteux du fait de ses déclarations hostiles et incendiaires envers notre pays », a t-il tonné.

Tebboune a, également fustigé, les déclarations de personnalités politiques hostiles à notre pays qui se « défoulent » quotidiennement sur l’Algérie, citant notamment Marine Le Pen dont il affilie l’ADN à celle de l’OAS.

Interpellé sur une éventuelle reprise de dialogue, il dira que s’il ne voit pas d’inconvénient,  il attend, néanmoins, des déclarations fortes et que la balle est dans le « camp de Macron ».

Que va faire, alors, Macron ? qui, en principe doit réagir et répondre. Déjugera t-il son ministre de l’intérieur Retailleau et cela lui pose déjà un problème ou se mura t-il dans un silence qui sera interprété comme un faiblesse aux yeux de ses adversaires de la classe politique française et un rejet de la proposition du président Tebboune d’amorcer un dialogue avec les conditions posées plus haut ?

Les prochains jours ou heures vont nous le dire. De notre avis, dans les deux cas, Macron est devant un véritable dilemme et il va lui falloir se décider s’il ne souhaite pas que cette crise ne soit irréparable, comme l’a, si bien, spécifié le président de la république.

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