Le nouveau président américain a fait son retour à la Maison Blanche après avoir promis lors de son discours d’investiture au Capitole, que « l’âge d’or de l’Amérique commence maintenant ».
Après leur arrivée au Capitole, Donald Trump et son vice-président, JD Vance, ont prêté serment. Donald Trump a ensuite prononcé son discours d’investiture, qui a duré plus de 30 minutes. « L’âge d’or de l’Amérique commence dès aujourd’hui », a affirmé le nouveau président en introduction de son discours d’investiture.
Des dignitaires étrangers, y compris des dirigeants du monde entier, ont assisté à l’événement. La Première ministre italienne, Georgia Meloni, le président argentin, Javier Milei, et le vice-président chinois, Han Zheng, étaient présents.
Une foule de milliardaires, de chefs d’entreprise et de personnalités influentes ont également été invités à assister à la cérémonie. Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX, Mark Zuckerberg de Meta, Jeff Bezos d’Amazon, Dana White, patron de l’UFC, et Bernard Arnault de LVMH figuraient parmi les participants.
À peine réinstallé dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, Donald Trump a signé une une centaine de décrets présidentiels.
America First
Répétant ce qu’il avait fait lors de son premier mandat, Donald Trump a signé un décret retirant les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a également ordonné un examen approfondi des dépenses américaines en matière d’aide à l’étranger.
Climat et énergie
Donald Trump a signé des documents qui, selon lui, retireront officiellement les États-Unis des accords de Paris sur le climat. Il avait fait la même chose lors de son premier mandat, mais Joe Biden était revenu sur sa décision dès son entrée en fonction.
Donald Trump a déclaré une situation d’urgence en matière d’énergie alors qu’il cherche à tenir sa promesse de campagne de « drill, baby, drill » (« forez, forez ») , et a déclaré qu’il éliminerait ce qu’il appelle « le mandat de Joe Biden sur les véhicules électriques ».
Réformes du gouvernement fédéral et de la bureaucratie
Donald Trump a mis fin aux embauches au sein du gouvernement fédéral, à l’exception de l’armée et d’autres secteurs de l’administration qu’il n’a pas nommés. Il a instauré un gel des nouvelles réglementations fédérales alors qu’il jette les bases de sa deuxième administration.
Il a également donné des pouvoirs officiels au nouveau département gouvernemental appelé « Department of Government Efficiency » (DOGE), qui est dirigé par l’homme le plus riche du monde, Elon Musk.
Le DOGE est vendu comme effort de rationalisation du gouvernement et de son fonctionnement. Il ne s’agit pas d’une agence officielle, mais Donald Trump semble prêt à accorder à Elon Musk, propriétaire de Tesla, SpaceX et X, un large éventail de pouvoirs pour recommander des réductions dans les programmes et les dépenses du gouvernement.
Le nouveau président a également déclaré une urgence nationale à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, et prévoit d’envoyer des troupes pour aider à soutenir les agents de l’immigration et à restreindre l’asile et les réfugiés.
Il tente également de mettre fin au droit du sol. Il n’est pas encore certain que son décret survive aux inévitables contestations juridiques, étant donné que le droit du sol est inscrit dans la Constitution américaine.
Donald Trump a également suspendu temporairement le programme d’admission des réfugiés aux États-Unis, dans l’attente d’un examen visant à évaluer les implications du programme en termes de sécurité publique et de sécurité nationale.
Il s’est aussi engagé à relancer une politique qui obligeait les demandeurs d’asile à attendre à la frontière mexicaine, mais il n’est pas certain que le Mexique accepte à nouveau des migrants maintenant que ses relations avec Washington sont tendues.
Le 47e président des États-Unis a également mis fin à l’application CBP One, une application frontalière mise en place sous l’ère Biden qui permettait à près d’un million de migrants d’entrer légalement sur le territoire.
Sur le plan de la sécurité nationale, le nouveau président a révoqué toutes les habilitations de sécurité actives d’une longue liste d’ennemis présumés. Cette liste comprend l’ancien directeur du renseignement national James Clapper, l’ancien directeur de la CIA et secrétaire à la défense Leon Panetta, ainsi que son propre ancien conseiller à la sécurité nationale, John Bolton. Euronews