Et à une question concernant le retrait des délégations algériennes des différentes réunions internationales auxquelles participent les représentants de l’entité sioniste, et comment l’Algérie compte traiter cette question, notamment en sa qualité de présidente du Conseil de sécurité des Nations-Unies, Attaf a indiqué que « l’Algérie était au Conseil de sécurité dans les années 60 et 80, et au début des années 2000, et elle y est aujourd’hui et donc nous avons des traditions et usages en la matière ».
« La présidence du Conseil de sécurité est une responsabilité qui impose des charges à celui qui l’assume », a-t-il souligné.
Et d’ajouter: « il est vrai que l’Algérie et même à travers ceux qui président en son nom le Conseil de sécurité, a sa position nationale, mais elle a aussi des responsabilités envers le Conseil dont elle dirige les travaux et doit respecter ses règles et ses usages ».
« Quand un Etat préside le Conseil de sécurité, l’exception est de parler au nom de la nation et la règle au nom du Conseil et par conséquent l’Algérie en assurant la présidence du Conseil de Sécurité doit agir en tant que présidente du CS et non pas en tant qu’Etat avec ses positions nationales, je vais donc agir, à ce sujet, en qualité de président du Conseil de sécurité, indépendamment de la position nationale ». Avec APS