Selon le rapport annuel de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), l’année 2024 a encore été particulièrement meurtrière pour les journalistes et les professionnels des médias. Au 10 décembre 2024, 104 journalistes ont été tués dans le monde dont plus de la moitié (55) à Gaza, en Palestine.
La FIJ réaffirme sa volonté de faire adopter d’urgence aux Nations Unies une Convention internationale pour la protection des journalistes. Car, en dépit de nombreux protocoles, directives et propositions, les journalistes sont toujours quotidiennement confrontés aux menaces et l’impunité continue d’aggraver la situation. Il faut, donc en finir avec l’impunité et adopter une Convention des Nations Unies en faveur de la protection des journalistes, appelle la FIJ.
Au cours des six dernières années, plus de 600 journalistes ont été tués. Neuf cas sur dix restent impunis. L’impunité règne, constate la FIJ. Des centaines de journalistes sont emprisonnés et des journalistes sont quotidiennement attaqués, battus, détenus, harcelés et menacés. Les cyber-attaques, le piratage informatique, le harcèlement en ligne, en particulier des femmes journalistes, menacent de plus en plus la sécurité numérique, créant ainsi une crise de la sécurité pour les professionnels de l’information, ajoute la même source.
C’est cela – et la frustration croissante due au manque d’action et dans de trop nombreux cas au manque de volonté de s’attaquer à la crise de l’impunité – qui a poussé la FIJ à lancer cette campagne pour une Convention internationale consacrée à la protection des journalistes et des professionnels des médias.
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