Alors que le Canada a été un pays d’accueil pendant longtemps, recevant des flux importants de nouveaux résidents, voilà que sous la menace du chômage depuis quelque temps et de la crise de l’immobilier, le pays nord-américain a décidé de durcir sa politique de l’immigration dès l’année prochaine.
Ainsi, le Canada envisage de réduire de 20 % le nombre d’admissions de résidents, qu’ils soient permanents ou temporaires, en 2025.
En effet, le gouvernement canadien a fait part de la révision à la baisse des objectifs de l’immigration en 2025.
Selon le plan sur les niveaux de l’immigration publié le 24 octobre, le pays nord-américain envisage d’accueillir 395 000 résidents permanents au lieu des 500 000 initialement annoncés. Il en va de même en 2026 et en 2027, où ce chiffre reculera à 380 000 et 365 000 respectivement.
Les résidents temporaires ne sont pas en reste. Le gouvernement canadien prévoit de réduire leur nombre de 7 % à 5 % d’ici la fin de l’année prochaine. Pour y parvenir, l’exécutif prévoit une transition des résidents temporaires vers le statut de résidents permanents, notamment grâce à des dispositifs, comme le programme des candidats des provinces (PCP) et la catégorie expérience canadienne (CEC) géré par le système Entrée express du Canada.