Coup d’envoi du sommet de Bruxelles une forte poussée des pays favorables à un tour de vis sur la politique migratoire européenne.

Les dirigeants européens réunis à Bruxelles pour discuter des « solutions novatrices » sur l’immigration.

La formule est d’Ursula von der Leyen.

La présidente de la Commission invite les 27 à réfléchir à l’ouverture de « centres d’accueil » ou « de retour » à l’extérieur des frontières de l’Union.

La Grèce compte parmi les pays qui soutiennent un durcissement de la politique migratoire de l’UE.

Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre de la Grèce : « Le pacte n’aborde pas la question des retours, nous ne pouvons pas accepter le fait que nous ne sommes pas efficaces pour traiter les personnes qui n’ont pas droit à un statut de protection dans l’UE. Je suis impatient d’en savoir plus sur les solutions innovantes proposées par la Commission et je me réjouis que nous reconnaissions la nécessité de sortir des sentiers battus.

L’Italie a commencé à mettre en place le transfert de migrants vers un centre d’accueil en Albanie.

Giorgia Meloni est à l’offensive et a organisé une réunion informelle avec une dizaine de pays, dont la Pologne, l’Autriche et la Hongrie.

D’autres pays sont plutôt hostiles au système italien.

C’est le cas de l’Allemagne, la France, l’Espagne et la Belgique.

Alexander de Croo, Premier ministre belge :  » Toutes ces solutions que nous appelons « hubs migratoires », l’histoire a montré qu’elles ne sont pas très efficaces et qu’elles sont tout simplement très coûteuses. Ce qui marche, ce sont les accords avec les pays tiers.

L’UE a déjà adopté un pacte migration et asile qui doit entrer en vigueur en 2026 et prévoit le durcissement des « filtrages » aux frontières ».

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