Initialement prévu à Tizi Ouzou et Bejaïa ce mercredi, Abdellali Hassani Chérif président du Mouvement pour la société de paix (MSP) n’a fait escale qu’ à Béjaïa lors d’une sortie de proximité alors que son meeting populaire prévu à Tizi Ouzou n’a pas eu lieu, sans qu’il y ait des explications de la part du parti du candidat.
A Bejaia, le candidat à l’élection du 7 septembre s’est contenté d’une marche à travers les rues de la ville en allant à la rencontre des citoyens.
Concernant son programme électoral, le candidat du MSP a affirmé qu’il «fait campagne et plaide pour une Algérie économique» afin de «construire une économie libre et symbiotique à travers la répartition équitable des richesses, en plus de s’occuper des problèmes de la jeunesse».
Il a ajouté que ce programme, dans son aspect social, est basé sur «la prise en charge de tous les groupes sociaux et s’appuie sur la nécessité d’aborder les lois fondamentales pour les différents groupes de travailleurs, la santé, la formation et tous les segments de la vie quotidienne et économique, afin de faire de l’Algérie une puissance émergente aux niveaux régional et international».
Hassani a souligné que la campagne électorale a été le témoin «d’un grand rassemblement populaire et que la réaction des citoyens est en train de se produire pour une plus grande participation et qu’une tendance à la hausse est observable», notamment avec les efforts du MSP «qui a organisé en quatre jours huit grands rassemblements, ainsi qu’en opérant quotidiennement dans les quartiers pour confirmer l’importance de ces élections».
D’autre part, Hassani Cherif a indiqué que son programme prône la mise en place «d’un système parlementaire qui établit un équilibre entre les pouvoirs et met en place des outils de contrôle du pouvoir exécutif».
Sur le plan économique, le candidat Abdelali Hassani Cherif estime que son programme permettra de «hausser le produit intérieur brut, d’augmenter le revenu par habitant et de réduire le taux de chômage». Il a également souligné que sa vision pour la prochaine étape repose sur «un nouveau découpage administratif qui commencera par l’élargissement des pouvoirs de la wilaya et des APC et reposera sur de plus larges pouvoirs des élus et l’augmentation du nombre des wilayas», selon un nouveau découpage administratif.