Alors que les choses ont pris une grave tournure au niveau de la bande de Ghaza, selon les bilans qui démontrent un génocide sans précédent à l’encontre du peuple palestinien, la Cour de justice internationale (CIJ), qui siège à La Haye a ordonné, ce vendredi 19 juillet, la « fin de la présence d’Israël » dans les territoires occupés.

Tout en qualifiant cette occupation d’illicite, l’instance internationale contraint Israël « à l’obligation de mettre fin à sa présence dans les territoires palestiniens occupés dans les plus brefs délais et l’obligation de réparer les dommages causés à toutes les personnes morales et physiques concernées ».

La résolution de la haute Cour de justice ratifiée par pas moins de cinquante pays, précisera que « L’utilisation abusive persistante de sa position en tant que puissance occupante à laquelle Israël se livre en annexant le territoire palestinien occupé et en imposant un contrôle permanent sur celui-ci, ainsi qu’en privant de manière continue le peuple palestinien de son droit à l’autodétermination, viole des principes du droit international et rend illicite la présence d’Israël dans le Territoire palestinien occupé » .

Allant plus loin, la Cour estime que les modalités de la fin de la présence d’Israël dans les territoires palestiniens, avec « évacuation de tous les colons », incombent à l’Assemblée générale de l’ONU et son Conseil de sécurité.

Sur cette décision qui ne peut qu’être salutaire pour le peuple palestinien dans son combat à l’autodétermination, les réactions ne se sont pas fait attendre. « C’est un grand jour pour la Palestine », s’est félicitée vendredi Varsen Aghabekian, ministre déléguée aux affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, qui expliquera que  « C’est la plus haute juridiction de l’ONU et elle a présenté une analyse très détaillée de ce qui se passe à travers l’occupation et la colonisation prolongée par Israël du territoire palestinien, en violation du droit international ». La CJI précise, également, que son instance ne reconnait aucun changement démographique et que l’état de Palestine doit être instauré dans ses frontières d’avant 1967.

Le massacre atteint son apogée                                                                           L’escalade des hostilités qui dure depuis plus de neuf mois dans la bande de Ghaza est la plus meurtrière qu’ait connue ce Territoire palestinien depuis 2006.

A ce vendredi, pas moins de 38 794 personnes ont été tuées, dont plus de 14 100 enfants et 9 000 femmes et plus de 89 300 personnes ont été blessées, dont 12 320 enfants.

Des milliers d’autres sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres. Selon les estimations des observateurs, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes.

Les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes, alors que les survivants vivent un exode sans fin et Ils sont 1,9 million à avoir fui vers d’autres contrées.

Sur le plan des infrastructures de base, le cadre de vie a pris un sale coup à Ghaza où les moyens vitaux ont été des cibles permanentes d’attaques de l’occupant sioniste.

Des attaques qui ont  fait en sorte que 82 % des infrastructures de santé soient complètement détruites, alors que sur les 345 écoles qui servent de refuge aux populations déplacées, 238 ont été visées par des frappes aériennes, sinon que 67 % des infrastructures d’accès à l’eau ont été endommagées en plus de 88 % des infrastructures scolaires qui sont détruites.

L’ampleur du crime de guerre en Palestine est ostensiblement importante alors que la situation ne peut déroger à plus d’attente, car il est vraiment temps de faire cesser ce massacre qui ne fait que perdurer  contre  un peuple qui ne demande que d’être rétabli dans ses droits légitimes.

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