Edito
La politique agricole de l’Algérie commence à donner ses fruits et notre pays va à pas de géants vers l’autosuffisance alimentaire, la production nationale des céréales devrait connaitre une nette augmentation en cet exercice 2023/2024, selon les prévisions qui se référent aux premières récoltes déjà effectuées dans les wilayas du Sud du pays et qui sont très prometteuses.

Alors que les premières estimations de production sont évaluées à plus de 40 millions de tonnes, ce qui représente près de 50% des besoins nationaux en la matière, on peut dèjà parler d’un grand pas vers l’autosuffisance alimentaire, un des principaux objectifs de la politique agricole de l’Etat qui a mis les grands moyens et pris des mesures importantes au profit des agriculteurs en matière d’accompagnement et de subvention.

La forte pluviométrie enregistrée ces derniers temps a été d’un apport crucial dans la réussite de la saison.

Alors que des moyens draconiens ont été mis en place par l’Etat pour encourager l’investissement agricole dans le Sud du pays, l’Etat prévoit dans sa feuille de route l’augmentation des superficies agricoles dans le Sud à 500 000 hectares et sait que la sécurité alimentaire étant le défi qu’il faut, à tout prix relever, conscients que celle-ci à des repercussions sur la sécurité nationale.

Une politique offensive d’encouragement du secteur agricole qui contribue à raison de 18% au Produit intérieur brut (PIB), soit plus de 4747 milliards DA (35 milliards USD) est engagée, selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, soulignant que « le secteur connait une grande dynamique et constitue un levier pour la sécurité alimentaire nationale », faisant savoir que le secteur de l’agriculture en Algérie contribuait, également, de plus d’un quart de la main œuvre nationale, soit 2,7 million travailleurs tout en assurant 75% de couverture des besoins alimentaires nationaux.

Ceci tout en maintenant l’importation de certains produits alimentaires de large consommation qui ne sont pas produits sur place ou dont la production n’est pas suffisante pour couvrir les besoins locaux.

Les feux sont, donc au vert, alors que la réforme du secteur de l’agriculture revêt un caractère prioritaire, dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, impliquant tous les acteurs, décideurs et intervenants, en amont et en aval.

Par ailleurs, essayer de réduire la dépendance alimentaire demeure primordial en insufflant un nouvel élan au développement du secteur de l’hydraulique, au vu des défis majeurs auxquels il fait face, notamment la réalisation de la sécurité hydrique, à l’ombre des changements climatiques.

« Nous accéderons à l’autosuffisance d’ici 2024-2025 », avait déclaré le Président Tebboune dans son allocution prononcée, en février 2023 à l’ouverture des travaux des assises nationales de l’Agriculture placées sous le thème « Agriculture : pour une sécurité alimentaire durable », soulignant que l’indépendance de la décision politique des pays est tributaire de la garantie de leur sécurité alimentaire.

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