Lors du lancement, mercredi, par l’Algérie avec quinze autres pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine, au siège des Nations Unies à New York, d’une déclaration d’engagements communs de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) en vue d’insuffler un nouvel élan au financement de l’agence onusienne, les présents ont été surpris par l’apparition de l’ambassadeur du Makhzen, Omar Hilale, sur la photo, bien que son pays n’ait pas sa place dans ce forum.
Le délégué du Makhzen aveuglé par le désir de l’apparat et semblant aimer se prendre en photo pour « garnir » son album personnel a profité de l’occasion de l’évènement auquel il n’était pas convié et ne concernant nullement son pays, s’est faufilé entre les participants démontrant que sa boussole a lâché sinon comment expliquer qu’il participe à un évènement initié par l’Algérie qu’il ne pourrait voir dans ses pires cauchemars et à propos duquel il sera interrogé par ses employeurs.
Au moment ou les membres du groupe de travail oeuvraient en silence pour mobiliser le soutien à l’UNRWA, le représentant du Makhzen plaidait l’option expansionniste et colonialiste de son pays qui ne souffle mot sur les crimes de son ancien-nouveau allié, l’occupant sioniste contre le peuple palestinien sans défense.
Il aurait fallu au fidèle serviteur de réclamer au « commandeur des croyants », président du Comité d’El QODS issu de l’OCI, comme il lui plait de le ressasser devant les membres des Nations Unies à chaque réunion sur la question de la Palestine, à convoquer ce Comité, plutôt que de confisquer ses décisions et prérogatives.
La non-invitation du Maroc à participer à de telles initiatives n’a rien de surprenant. Il n’a pas jamais contribué, ni de près ni de loin, au soutien de l’UNRWA.
Le Maroc a partagé avec l’occupant sioniste l’aversion de l’UNRWA, symbole du droit des réfugiés palestiniens au retour dans leurs foyers et leur patrie.
Un droit leur rappelant qu’ils occupent une terre qu’ils quitteront, sans nul doute, un jour ou l’autre.