Le syndicat des taxieurs de la wilaya d’Oran (SNTT )affilié à l’UGTA a tenu son assemblée générale le 18 février au siège de l’Union de wilaya.
L’ordre du jour s’est articulé autour de la situation à laquelle est parvenue la profession suite aux multiples revendications et préoccupations des concernés sur la place d’Oran qui sont restées lettre morte.
En présence du représentant de la direction des transports et celui de la CASNOS, plusieurs adhérents ont relevé, dans leurs “interventions empreintes de dépit et de colère la question du récépissé de dépôt du dossier administratif et la lenteur de son étude, ce qui expose le taxieur à l’infraction et aux auditions des services de police, le document étant considéré comme non définitif et ne faisant pas office d’autorisation. Le syndicat, lui, réclame une autorisation temporaire ou conférer au document le caractère y afférent.”
Confrontés à divers problèmes, les professionnels ont, également, évoqué le phénomène des “taxieurs” clandestins qui a investi toutes les stations et impacte lourdement les taxieurs légitimes sur le plan financier comme celui des VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) tels Yassir, Heetch ou encore Yango qui, certes, fournissent un service convenable au citoyen mais dont l’activité est considérée par l’UGTA comme illégale ( nous reviendrons en détails sur le sujet dans un prochain article). Ces sociétés concurrencent les taxieurs traditionnels et grèvent lourdement leurs finances.
L’état des routes, la circulation, le prix de la course, Casnos, etc.., des revendications posées depuis des années et qui n’ont pas trouvé d’écho, nous dit le secrétaire général de wilaya.
“Nous avons saisi le président de la république et remis une lettre au wali d’Oran, leur exposant la situation difficile dans laquelle exercent les taxieurs de la wilaya d’Oran et nous espérons que cette fois sera la bonne d’autant que même les portes de la direction des transports nous sont fermées et en l’absence d’interlocuteur de la tutelle, nos adhérents sont désemparés”, a t-il encore ajouté avec une pointe de dépit.