Small jellyfish floating in the water. The background is dark. Isolated.; Shutterstock ID 1666726519; purchase_order: s&v; job: Digital

Les capacités surprenantes de régénération de la méduse cladonema intriguent la communauté scientifique. C’est dans le cadre de recherches approfondies menées par des scientifiques de l’Université de Tokyo qu’une étrange découverte est faite…
En entendant le terme “invincibilité”, vous avez certainement plusieurs choses en tête… mais certainement pas cette toute petite méduse d’à peine quelques mm. Et pourtant, cette espèce est capable de faire repousser un tentacule amputé en l’espace de trois jours.

Une mini-méduse transparente aux capacités flagrantes
Elle peuple l’Atlantique Nord, la Mer du Nord, la Manche, la Méditerranée et le Japon. Translucide, cette mini-méduse appelée cladonema radiatum aussi grande qu’un ongle du petit doigt aurait très bien pu passer totalement inaperçue. C’était sans compter ses capacités hallucinantes de régénération : elle est capable de se faire repousser un tentacule en 72 heures. C’est donc en étudiant ce phénomène que des scientifiques ont découvert les cellules responsables de la construction des nouvelles tentacules : les cellules prolifératives.

Ces cellules apparaissent seulement après une blessure et régénèrent le tentacule perdu en “travaillant” avec les cellules souches. La nature de ces deux cellules est drastiquement différente : “Les cellules prolifératives spécifiques à la réparation contribuent principalement à l’épithélium – la fine couche externe – du tentacule nouvellement formé”, a expliqué dans un communiqué l’auteur de l’étude Yuichiro Nakajima, maître de conférences à l’École supérieure des sciences pharmaceutiques de l’Université de Tokyo.

A la recherche de la clef du mystère
Tout comme les tentacules, le mystère se régénère : en effet, la question est désormais de savoir d’où proviennent les cellules souches présentent dans le tentacule régénéré, puisqu’elle est l’élément fondamental qui constitue tous les organismes vivants, donc la base d’un membre viable. Pas de cellules souches, pas de régénération.

Même s’il reste beaucoup de mystères à élucider, ces observations permettent des avancées phénoménales : en effet, l’objectif des scientifiques était d’identifier la formation du blastème, un groupement cellulaire embryonnaire capable de donner naissance à un organe ou un élément d’organe. En découvrant que les cellules prolifératives, spécifiques à la réparation sont analogues aux cellules souches, les scientifiques ont précisé leurs pistes de recherches.

Grâce à cette mini-méduse il sera possible, un jour, peut-être de régénérer une jambe ou un bras humain. Science et Vie

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