Les chrétiens fêtent Noël le 25 décembre. Mais pourquoi donc?
Les significations de Noël sont multiples et changeantes. Toutefois, la date du 25 décembre, elle, semble demeurer toujours la même. Mais d’ailleurs, pourquoi fête-t-on Noël le 25 décembre ?
Une fête à l’origine païenne…
Après tout, la question semble logique : si Noël a pour but de célébrer la naissance de Jésus-Christ, pourquoi ne pas le fêter le 1er janvier ? Il faut savoir qu’à ce jour, aucune date précise, y compris dans les textes religieux, ne permet de savoir quand Jésus serait né. Toutefois, certains spécialistes estiment qu’il aurait vu le jour en l’an 5 ou 6 avant notre ère.
Le premier équivalent de Noël apparaît en 274, et n’a initialement rien à voir avec la chrétienté. Instaurée par l’empereur Aurélien, qui élève le soleil au rang des divinités principales, la fête païenne de Sol invictus (« le soleil invaincu ») célèbre le rallongement des jours le 25 décembre (date du solstice d’hiver selon le calendrier julien, avant que celui-ci ne soit déplacé au 21 décembre).
D’après les historiens, l’association symbolique entre la figure du Christ et la lumière du soleil– que l’on croise aussi bien chez les chrétiens que dans le judaïsme – aurait mené à une christianisation de ce « Noël païen ». Dès 336, on trouve trace de fêtes chrétiennes célébrant la Nativité le 25 décembre.
Ce rite se poursuit à travers le Moyen-Âge et commence progressivement à se répandre en Europe depuis la capitale italienne. La messe de minuit et la période de l’Avent font leur apparition, on commence à installer des arbres de Noël, à offrir des cadeaux et à distribuer des sucres d’orge.
C’est donc une fête païenne accaparée par le christianisme qui l’a coloré de religion et lié à la naissance du prophète ISSA (Que Le Salut Soit Sur Lui) dont personne ne connait la date.
Avec Maxiscience