L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a inscrit, mardi, « la Dabké palestinienne » sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité, a annoncé le ministère palestinien de la Culture, déplorant la conjoncture actuelle dans laquelle cette inscription intervient.

Le ministère palestinien a annoncé dans un communiqué que le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, a approuvé la demande palestinienne portant inscription de « la Dabké populaire palestinienne » sur la liste du patrimoine immatériel de l’Organisation, et ce lors de sa réunion tenue à Kasane (Botswana).

Pour le ministre palestinien de la Culture, Atef Abu Saif, cette décision intervient « suite aux efforts consentis par les autorités palestiniennes, en coopération avec les instances officielles depuis deux ans, conformément aux critères requis pour l’inscription des dossiers sur cette liste ».

L’inscription de « la Dabké populaire palestinienne » sur la liste du patrimoine immatériel mondial, poursuit M. Abu Saif, est le troisième dossier inscrit au nom de la Palestine après ceux du conte populaire palestinien et de l’art de la broderie palestinienne, soulignant qu’il s’agit « d’une victoire pour notre peuple qui se bat pour sa survie face à l’occupant sioniste ».

Le ministre palestinien a déploré le fait que cette décision intervient au moment où le peuple palestinien à Ghaza « subit les pires formes d’agressions commises par l’occupant sioniste au vu et au su de tous ».

Pour rappel, les autorités palestiniennes ont présenté le dossier du « savon traditionnel de Naplouse » pour inscription sur la liste en 2025.

La dabke est une danse de groupe pratiquée dans les mariages, les banquets et les fêtes occasionnelles. En ligne, danseuses et danseurs se tiennent les mains et d’un pas énergique et rythmé frappent le sol fortement.

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