Mis en examen pour homicide volontaire et écroué le 29 juin, le policier de 38 ans a notamment l’interdiction de se rendre à Nanterre ou de porter une arme.
Il aura passé quatre mois et demi en prison. Le policier auteur du tir mortel sur Nahel, dont le décès le 27 juin après un contrôle routier avait déclenché une semaine d’émeutes en France, a été remis, ce mercredi, en liberté sous contrôle judiciaire, rapportent des médias français.
Les juges d’instruction « ont décidé d’y faire droit, estimant que les critères légaux de la détention provisoire du policier incarcéré depuis le 29 juin 2023 n’apparaissaient plus remplis à ce stade de l’instruction », a expliqué le parquet auprès de l’AFP.
Après avoir interrogé jeudi Florian M., 38 ans, les juges estiment que la détention n’apparaît pas comme l’unique moyen d’assurer la protection du mis en examen pour meurtre.
Placé sous contrôle judiciaire, il doit « verser un cautionnement » et a interdiction d’entrer en contact avec les témoins et les parties civiles, « de paraître à Nanterre » et de « détenir une arme », a détaillé le parquet.