
Le gouvernement bolivien a annoncé mardi 31 octobre rompre ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste en raison des massacres qu’elle perpètre dans la bande de Ghaza.
Le gouvernement « a pris la décision de rompre les relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël, en signe de rejet et de condamnation de l’offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Ghaza », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Freddy Mamani, lors d’une conférence de presse.
La Secrétaire générale de la Présidence, Maria Nela Prada, a annoncé l’envoi d’aide humanitaire à l’intention de la bande de Ghaza. « Nous exigeons la fin des attaques qui ont causé jusqu’à présent des milliers de morts civils et le déplacement forcé de Palestiniens.
Santiago et Bogota rappellent leurs ambassadeurs
Le Chili et la Colombie ont, pour leur part, rappelé mardi leurs ambassadeurs en Israël pour protester, e2galement contre les atrocités que commet Netanyahou et sa clique dans la bande de Ghaza, Santiago dénonçant des violations du droit humanitaire et Bogota un massacre .
Le ministère des Affaires étrangères chilien a justifié dans un communiqué le rappel de son représentant Jorge Carvajal par les inacceptables violations du droit humanitaire d’Israël dans la bande de Ghaza . Santiago condamne avec énergie et observe avec une grande préoccupation les opérations militaires israéliennes, dénonçant un châtiment collectif pour la population civile palestinienne à Gaza .
Le Chili accueille la plus importante diaspora palestinienne en dehors du monde arabe. Il a condamné l’attaque du Hamas, défend la solution à deux Etats et fait partie des pays qui réclament un cessez-le-feu.
« J’ai décidé de convoquer notre ambassadrice en Israël (Margarita Manjarrez). Si Israël ne cesse pas le massacre du peuple palestinien, nous ne pouvons pas rester », a quant à lui expliqué sur X (ex-Twitter) le président colombien Gustavo Petro. Avec AFP