La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), réunie à l’occasion de sa 77e session ordinaire, qui se tient à Arusha, République-Unie de Tanzanie, du 20 octobre au 9 novembre 2023, suit avec préoccupation la situation humanitaire dans la bande de Gaza et ses conséquences négatives sur les populations de la région.

« Selon les autorités locales, l’escalade militaire à Ghaza a jusqu’à présent fait plus de 7 000 victimes, dont 70% d’enfants, de femmes ou de personnes âgées, tandis que des dizaines de milliers de personnes figurent parmi les blessés.

En outre, la population du territoire reste bloquée, sans moyens de subsistance et sans accès aux services vitaux.

La Commission tient à souligner que toute crise affectant la bande de Ghaza, un territoire qui a une frontière terrestre avec la République arabe d’Égypte, un État partie à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (la Charte africaine), aurait inévitablement des répercussions négatives sur le continent africain.

En particulier, la Commission affirme être est préoccupée par des informations sur l’existence de citoyens de plusieurs États parties à la Charte, parmi les victimes à Ghaza, y compris des femmes, des enfants et des personnes âgées, l’existence de citoyens des États parties à la Charte, parmi ceux qui ne sont pas en mesure de quitter le territoire, des menaces de déportation d’une partie de la population de Ghaza vers le territoire de la République arabe d’Égypte et enfin, le refus de l’acheminement de l’aide humanitaire à la bande de Gahza, qui reste actuellement bloquée en République arabe d’Égypte, État partie à la Charte.

La Commission souligne l’importance des principes fondamentaux du droit international des droits de l’homme, du droit international humanitaire et du droit international des réfugiés, qui consacrent le respect du droit à la vie et de la dignité inhérente à la personne humaine.

La Commission appelle la Communauté internationale à travailler sans relâche, à la cessation immédiate des hostilités et à l’ouverture des frontières pour assurer la libre circulation des personnes bloquées et la mise en place d’un couloir humanitaire pour fournir une assistance aux populations touchées.

La Commission appelle les États parties à la Charte à ne ménager aucun effort et à prendre les mesures appropriées pour assurer la protection de leurs citoyens à Ghaza ».

Notons que l’initiative de cette position de la CADHP est le résultat d’une campagne de sensibilisation auprès de cet organe par les pays africains dont l’Algérie.

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