Les parents d’élèves de l’école primaire Djilali Aïssa Abdelkader, située dans le nouveau pôle urbain à Belgaïd, ont manifesté, ce jeudi, contre une décision de fusionner les élèves des premières et deuxièmes années du collège au sein de la nouvelle école .
Ils ont fermement rejeté la mesure prise par la direction de l’éducation, qui vise à ouvrir des classes pour les collégiens à l’intérieur de l’école primaire.
La décision, qualifiée d’urgente et non réfléchie, suscite l’inquiétude des parents, qui estiment qu’elle aura des répercussions négatives sur les élèves des deux paliers, en raison du surpeuplement dans cet établissement.
La réduction du volume horaire scolaire a entraîné la division des élèves en deux groupes, l’un d’entre eux terminant les cours à 17 heures. Les parents estiment que ceci est déraisonnable, en particulier pour les élèves de la première année primaire, qui se retrouvent à étudier jusqu’à 17 heures, les privés ainsi de leur droit de jouer en raison de la surcharge de devoirs et de révisions.
Nabila, une mère d’élève, a déclaré que réunir des élèves de niveaux différents, en particulier en raison de la différence d’âge, est préoccupante. Elle a souligné que de nombreux collégiens sont des redoublants, ce qui signifie que certains d’entre eux ont plus de 13 ans. Elle s’est interrogée sur la possibilité pour un élève de six ans d’étudier dans la même institution que des adolescents en pleine puberté, ce qui pourrait nuire au comportement de leurs enfants. Elle a mentionné qu’elle avait déjà observé des comportements inappropriés, notamment la consommation de cigarettes devant l’entrée de l’école.
Karima, une autre mère d’élève, a exprimé son opposition à la décision de fusionner les élèves des paliers primaire et moyen au sein de la même école. Elle craint que cela n’ait un impact négatif sur la psychologie des élèves, en particulier parce que son fils refuse désormais d’aller à l’école, pensant qu’il pourrait quitter l’établissement après avoir obtenu sa cinquième.
De plus, plusieurs parents ont signalé que, malgré le début de l’année scolaire il y a 20 jours, les élèves de quatrième et cinquième années du primaire n’ont toujours pas commencé les cours en raison du manque d’enseignants à l’école Djilali Aïssa Abdelkader de Belgaïd. Cette situation préoccupante met en évidence les défis auxquels est confronté le système éducatif local.
Les parents d’élèves de cette école demandent désormais une révision de la décision de fusion des classes et une action rapide pour résoudre les problèmes de surpeuplement et de pénurie d’enseignants. Ils veulent assurer un environnement d’apprentissage adapté à leurs enfants et espèrent que leurs préoccupations soient prises en compte par les autorités éducatives.
B. Mourad
الى يومنا هذا الاولادنا راهم بلا المعلمين السنة الرابعة مكانش المعلمة العربية والانجليزية و الفرنسية و الاكتظاظ انتاع التلاميذ من نهار جابونا التلاميذ المتوسطة اولادنا ولاو يخرجو على 17