Dans le cadre du renforcement de la coopération algéro-nigériane, une délégation de Haut niveau représentant l’Institut national des études politiques et stratégiques (INEPS) du Nigeria effectue, à partir d’aujourd’hui ‘dimanche 14 mai), une visite de huit jours en Algérie.
A caractère « extrêmement important », cette visite inscrite du 14 au 21 mai en cours, vise « la promotion et le développement des projets stratégiques entre les deux pays », souligne un communiqué INEPS, dont l’Espoir libéré détient une copie.
Sur l’agenda de la délégation nigériane des déplacements sur 44 sites répartis sur 13 wilayas sont inscrits. L’objectif est en effet, d’une part, de visiter différents projets et infrastructures relevant des secteurs de l’industrie, de l’énergie, la lutte contre les changements climatiques.
D’autre part, ces déplacements sur le terrain seront aussi une opportunité pour la délégation nigériane de constater les accomplissements et réalisations de l’Algérie dans les domaines de l’industrialisation, de l’énergie et de l’environnement.
Ainsi, une fois arrivée à Alger, la délégation effectuera une visite au Centre de supervision de Transport par Canalisation (TRC) à la raffinerie de Sidi R’zin. Le lendemain, les membres de la délégation nigériane assisteront à des conférences et à des expositions tenues au niveau de l’Institut national d’Etudes de stratégie globale (INESG) autour des thèmes de l’Industrie, de l’Energie et de l’Environnement, et ce avant de prendre la route vers Oran.
A El Bahia en début d’après midi, la délégation se rendra au complexe sidérurgique « Tosyali » puis à celui gazier d’Arzew. Suite à quoi elle ira notamment à AOA (Al sharika El djazairia el Omania lil asmida SPA) et la société privée « Tapis d’Or ». Le lendemain, les sites de Fiat El djazair, ECA Terfaoui accueilleront la délégation nigériane avant son départ vers Hassi R’mel où elle visitera le complexe gazier et la centrale électrique hybride.
A Timimoune le 17 mai, la délégation ira à la station d’épuration puis à la centrale photovoltaïque, ceci sans manquer de découvrir la palmeraie de l’oasis rouge du Sahara algérien.
Le lendemain, la délégation nigériane prendra la direction de l’est du pays. Commençant par Skikda où elle se rendra à la raffinerie et du complexe pétrochimique de Sonatrach, elle ira ensuite à Constantine. Comme premier point, les sites Saidal et du Centre de recherche scientifique. Puis Ain Smara comme deuxième point, l’Entreprise nationale des matériaux des travaux publics (ENMTP), la Société algérienne de fabrication de véhicules spéciaux (RHEINMETAL ALGÉRIE) accueilleront respectivement les hôtes d’Algérie.
A Annaba, c’est sur les sites du complexe d’El Hadjar, de Ferrovial, Fertial et Cital que se rendront les membres de la délégation nigériane avant de se rendre à Sétif pour visiter les entreprises IRIS Tyres, IRIS Electronique et BCR. A l’issue de quoi, le départ vers Ghardaïa est prévu.
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La délégation nigériane se rendra, dans ce cadre, dans plus de 40 sites répartis sur 11 wilayas (Alger, Oran, Laghouat, Timimoune, Ouargla, Constantine, Skikda, Annaba, Sétif, Ghardaïa et Béjaïa), afin de visiter différentes infrastructures et projets industriels et énergétiques, des sites relevant du domaine de l’agriculture et de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des instituts de formation et autres centres de recherche.
Cette visite, qui constitue une opportunité idoine d’échange de vues et d’expériences entre la délégation nigériane et les responsables et experts algériens, entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, marquée par d’importants projets initiés conjointement.
Il s’agit notamment du gazoduc Alger-Lagos, de la route transsaharienne et de la dorsale transsaharienne à fibre optique, des projets structurants d’intérêt stratégique sur le plan régional et continental sur lesquels les deux pays travaillent en collaboration.
La coopération économique entre les deux pays africains, membres de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) est également marquée par des échanges commerciaux en nette hausse, passant de moins de 2 millions de dollars en 2021 à plus de 100 millions de dollars en 2022, avec une balance commerciale bilatérale largement excédentaire pour l’Algérie, portant sur divers produits échangés, dont le pétrole raffiné, les dérivés du pétrole, les engrais, les produits chimiques et métalliques et les produits agroalimentaires.
Des échanges appelés à progresser davantage après la création, en novembre 2022, du Conseil d’affaires algéro-nigérian, renforçant les perspectives de l’Algérie d’élargir ses exportations vers le Nigeria, notamment pour ce qui est des produits agricoles, industriels, pharmaceutiques et textiles.
Lynda Naili
