Des astronomes américains ont réussi à capter un champ magnétique émis depuis l’exoplanète rocheuse « Z Ceti B », située à environ douze années-lumière de la Terre. Une nouvelle encourageante qui laisse entrevoir la possibilité de découvrir d’autres planètes potentiellement habitables.

Si notre la Terre est habitable, c’est en partie grâce à son champ magnétique, un bouclier protecteur qui lui permet d’être protégée des agressions du cosmos et du vent solaire, qui a le pouvoir de détruire toute forme de vie. Si toutes les planètes de notre système solaire en sont pourvues, aucune exoplanète connue ne semblait en avoir un. Enfin jusqu’à ce que des scientifiques déclarent avoir potentiellement réussi à identifier plusieurs sursauts radios crédibles en provenance de l’exoplanète YZ Ceti b, située à douze années-lumière de la planète Bleue.

YZ Ceti b est-elle une planète habitable ?
À l’aide d’un radiotélescope, des astrophysiciens ont découvert que la planète rocheuse YZ Ceti b déviait les signaux radio répétés de l’étoile autour de laquelle elle orbite, indique l’étude publiée dans Nature Astronomy. Une découverte qui laisse supposer que cette exoplanète pourrait donc avoir son propre champ magnétique, bien que son invisibilité ne permette pas aux experts de l’affirmer avec certitude.

Bien que la présence d’un champ magnétique soit fondamentale pour abriter la vie, YZ Ceti b n’est pas une planète habitable, car elle est « beaucoup trop proche de son étoile (une année sur place dure deux journées terrestres) », souligne le magazine Sciencepost. Néanmoins, pour Sebastian Pineda et Jackie Villadsen, le couple d’astronomes à qui l’on doit cette découverte, cet enregistrement permettra de mieux comprendre le fonctionnement des champs magnétiques sur d’autres planètes.

Un avenir prometteur pour la science
« La recherche de mondes potentiellement habitables ou porteurs de vie dans d’autres systèmes solaires dépend en partie de la capacité à déterminer si les exoplanètes rocheuses semblables à la Terre ont effectivement des champs magnétiques », a commenté Joe Pesce, directeur de programme à la National Radio Astronomy Observatory et responsable de la plupart des installations de radioastronomie du gouvernement américain. Des études supplémentaires devront être menées pour confirmer la présence ou non de cet écran protecteur sur la planète. Mais les deux astronomes sont confiants : les nouvelles installations et technologies de pointe mises à leur disposition devraient les y aider.
Écrit par Aurélie Duhamel: Ça m’intéresse.fr

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