« Dans le prolongement de la note officielle par laquelle l’Algérie a protesté fermement contre l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, le Président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné le rappel en consultations de l’Ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat ».
Une nouvelle crise entre l’Algérie et la France survient alors que tout indiquait que les relations, en dents de scie, entre les deux pays connaissaient une embellie jusqu’à vendredi dernier.
L’Affaire Bouraoui, parce que c’est devenue une AFFAIRE, vient de tout remettre en cause alors que le président de la république devait effectuer une visite d’état en mai prochain et que différents dossiers gelés depuis des années venaient d’être réactivés après la visite de Macron à Alger en août 2022.
L’Algérie a réagi à l’exfiltration de Amira Bouraoui de Tunisie vers la France révélant un scénario d’une opération d’espionnage.
« Le Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger a exprimé, ce mardi, à l’Ambassade de France la ferme condamnation par l’Algérie de la violation de la souveraineté nationale par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité relevant de l’Etat français qui ont participé à une opération clandestine et illégale d’exfiltration d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne », indique un communiqué du MAE transmis à notre rédaction et qui vient juste de tomber, ce mercredi, après l’éditorial du l’illustre journal « El-Moudjahid » commis ce même jourhttps://www.aps.dz/algerie/151506-algerie-france-encore-un-enieme-acte-inamical-de-la-france.
Dans cette note officielle, « l’Algérie rejette ce développement qui cause un grand dommage aux relations algéro-françaises, comme inadmissible et inqualifiable », assène le ministère.
Un autre communiqué émanant de la même source fait état de « la ferme protestation de l’Algérie après l’exfiltration illégale d’une ressortissante algérienne ».
« Dans le prolongement de la note officielle par laquelle l’Algérie a protesté fermement contre l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, le Président de la République M. Abdelmadjid TEBBOUNE a ordonné le rappel en consultations de l’Ambassadeur d’Algérie en France, Saïd MOUSSI, avec effet immédiat ».