Le téléphérique d’Oran reprendra du service et sera mis en exploitation ce lundi en présence du ministre des transports qui procèdera à son inauguration après dix longues années d’arrêt.

La visite du ministre des transports, Kamel Beldjoud, prévue pour dimanche a été reportée à lundi pour permettre à une équipe de l’entreprise du Métro d’Alger (EMA), maître d’ouvrage délégué qui a pris en charge toutes les opérations inhérentes à la réhabilitation de la télécabine d’Oran, de procéder aux dernières touches afin que toutes les conditions de réussite du lancement soient réunies.

Notons que les équipes de l’ETAC (entreprise de transport aérien par câbles) qui, au demeurant, assurera l’exploitation de ce moyen de transport moderne et écologique ont mis les bouchées doubles en mi-novembre prenant en charge la formation à l’exploitation et à la maintenance ainsi que la formation au sauvetage et à l’évacuation verticale.

Des évaluations et des tests ont, également , été effectués dont celui d’aptitude pour le travail en hauteur, test AFPA in situ (test en situation de travail), et enfin la formation de 10 à 21 jours suivant les qualifications.

Les derniers essais techniques ont été effectués le 15 décembre dernier sous la supervision du wali d’Oran ou il a emprunté une télécabine le long de la ligne aller-retour, à partir de la station du Mont Murdjadjo jusqu’à celle du quartier Haï Ennasr.

Pour rappel, Composée de 2 tronçons, le téléphérique d’Oran qui totalise 36 cabines de 8 sièges pour une performance de 1.200 passagers à l’heure, s’étend sur une longueur totale de près de 2 km pour une dénivelée de 319,2 m. Le premier tronçon relie le quartier Haï Ennasr (Magenta) au quartier Haï Es Sanaouber (Les Planteurs) et le second tronçon relie Haï Es-Sanaouber au sommet du Mont Murdjajo.

Mis en service en 1988, le téléphérique d’Oran a fait l’objet d’un acte de sabotage durant les années 1990 pendant la décennie rouge. Reprenant le service en 2007, il est à nouveau mis à l’arrêt en 2013 du fait de la vétusté de ses équipements et des pannes répétitives.

Le coût de la réhabilitation et de modernisation du téléphérique d’Oran, réalisée par une société suisso-autrichienne, s’élève à 147 milliards de centimes.

H.G

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