L’Espoir Libéré-Pour faire face au stress hydrique et à la raréfaction de ses ressources d’eau douce , l’Egypte qui dépend entièrement de l’eau du Nil, prévoit de construire 21 stations de dessalement d’eau pour un investissement de 3 milliards $, a annoncé le PDG du fonds souverain égyptien, Ayman Soliman, ce jeudi 1er décembre.
« La première phase du plan égyptien de développement du dessalement de l’eau de mer à grande échelle concernera 21 usines d’une capacité de 3,3 millions de mètres cubes par jour, pour un coût de 3 milliards de dollars », a-t-il déclaré lors de la conférence Reuters Next à New York.
Le PDG du fond souverain, a également fait savoir que plus de 200 groupes originaires d’environ 35 pays ont manifesté leur intérêt pour la première phase du plan égyptien de dessalement de l’eau de mer.
Il a par ailleurs révélé que le gouvernement égyptien a réussi à transformer en accords-cadres neuf des quinze mémorandums d’entente relatifs à des projets d’hydrogène vert lors de la 27e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) tenue à Charm el-Cheikh en novembre dernier, indiquant que le démarrage de la production de ce combustible propre serait pour 2025-2026.
L’Egypte possède déjà plus de 70 petites stations de dessalement qui fournissent quelque 830 000 m3 par jour.
L’Égypte, qui a récemment accueilli les pourparlers sur le climat de la COP27 de l’ONU et tente de stimuler les investissements en retard dans les énergies renouvelables, vise également à démarrer la production d’une série de projets d’hydrogène vert proposés en 2025-2026, a déclaré Ayman Soliman lors de la conférence Reuters NEXT.
L’Espoir Libéré avec Agences