Des hommes armés ont tué trois escortes de police et enlevé le directeur d’une entreprise pétrolière nigériane dans le sud-est du Nigeria, a déclaré, ce vendredi la police de ce pays.
Vêtus d’uniformes militaires, les assaillants ont tendu jeudi une embuscade et ouvert le feu sur le convoi d’un haut-responsable pétrolier dans la zone de Rumuokoro à Port Harcourt, capitale de l’Etat de Rivers et capitale pétrolière du Nigeria.
« Trois policiers escortant le cadre ont été tués tandis que l’homme a été kidnappé et emmené dans un lieu inconnu », a déclaré à l’AFP la porte-parole de la police régionale Grace Iringe-Koko.
Les hommes armés, se faisant passer pour une patrouille militaire à bord d’une voiture verte, ont fait signe au convoi de s’arrêter avant d’ouvrir le feu et de tuer les policiers, a-t-elle précisé.
La police a affirmé que l’homme enlevé est le directeur d’IGPES Group, compagnie pétrolière et gazière nigériane basée à Port Harcourt. Une enquête est en cours, a ajouté Grace Iringe-Koko. Pour l’heure, aucun groupe n’a revendiqué l’attaque.
Rappelons que samedi 20 novembre dernier, des hommes armés ont attaqué un poste de contrôle de police dans le sud-est du Nigeria, tuant trois officiers.
Les assaillants ont pris d’assaut ce poste situé à Agbani dans l’Etat d’Enugu et ouvert le feu sur les policiers, avait déclaré, ce jour-là, le porte-parole de la police de cet Etat, Daniel Ndukwe, dans un communiqué. « Trois agents de police qui effectuaient des interpellations et des fouilles » ont été tués, a-t-il dit. Il a imputé cette attaque à une quinzaine « de voyous armés soupçonnés d’être des renégats » séparatistes « qui opéraient dans des véhicules Lexus Jeep et Toyota Tundra ».
L’Espoir Libéré avec AFP