Trois personnes sont pour le moment soupçonnées de complicité de soustraction à la justice de l’imam marocain, mais n’ont pas été mises en garde à vue, rapporte BFM.TV.
La police judicaire de Lille a entendu jeudi en auditions libres l’épouse d’Hassan Iquioussen, ainsi que son fils et la personne qui a conduit l’imam marocain en Belgique, selon une source proche du dossier à BFMTV.
Pour rappel, une audition libre permet d’interroger un individu soupçonné d’avoir commis une infraction sans le mettre en garde à vue. Ces trois personnes sont soupçonnées de complicité de soustraction à la justice, soit d’avoir aidé l’imam à quitter la France alors qu’il devait en être expulsé,précise la même source.
Fin juillet, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé l’expulsion d’Hassan Iquioussen, fiché S (pour sûreté de l’État) par les services de renseignement. Mais l’imam était introuvable au moment où cet arrêté, qu’il avait contesté devant la justice, avait été définitivement validé par le Conseil d’État le 31 août, poursuit le média qui signale que les avocats de l’imam Hassan Iquioussen saisissent la justice pour diffamation contre Gérald Darmanin.
Il a été interpellé en Belgique il y a un mois. Incarcéré, il a obtenu fin octobre d’une juge belge d’être libéré et placé sous surveillance électronique. L’imam conteste sa remise à la France en vertu d’un mandat d’arrêt européen.
L’Espoir Libéré
Source BFM.TV