Le Salon arabe du livre, organisé par le ministère de la Culture et des Arts en coordination avec le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL), a ouvert ses portes, jeudi au Palais de la culture Moufdi Zakaria (Alger).
Ce salon est organisé parallèlement à la commémoration du 68e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de novembre et de la 31e session du Sommet arabe prévue les 1er et 2 novembre à Alger.
Présidée par la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du directeur de l’Institut national des études stratégiques globales (INESG), Abdelaziz Medjahed, du président du Haut Conseil de la langue arabe (HCLA), Salah Belaïd, des représentants des présidents de l’Assemblée populaire nationale (APN), de l’Observatoire national de la société civile (ONSC) et du le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), et nombre d’éditeurs et d’écrivains.
Ce Salon se tient en marge d’un grand évènement historique qu’abrite l’Algérie, en l’occurrence le Sommet arabe, a rappelé Mme Mouloudji dans son allocution à l’occasion, soulignant qu’il s’agit d’une halte décisive sur la scène arabe. « Une halte pour mettre en exergue une précieuse valeur, le rassemblement des rangs, voulu par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a souligné Mme Mouloudji.
Rappelant que le Salon du livre était le point de départ des manifestations culturelles organisées en marge du Sommet arabe qui coïncide avec le 68e anniversaire de la Glorieuse Révolution de libération, la ministre de la Culture a mis en avant « l’intérêt particulier accordé à la lecture par son département et par l’Algérie, en général ».
Par ailleurs, Mme Mouloudji a annoncé « le lancement, fin novembre prochain, de sessions de concertation et de réflexion sur le livre et la lecture », soulignant qu’il s’agira à travers ces rencontre d’ouvrir le débat autour de questions cruciales pour l’industrie du livre. L’objectif étant de « résoudre les différentes problématiques » en relation avec cette industrie et en présence de « tous les éditeurs, écrivains et professionnels ».
Ces sessions se pencheront sur plusieurs dossiers liés notamment à l’écriture, à l’édition et à la distribution. Les participants évoqueront en outre les politiques de soutien destinées au livre et aux éditeurs, ainsi que les bibliothèques publiques et de lecture, outre la situation des bibliothèques de lecture publique.
Le Salon arabe du livre prévu jusqu’au 4 novembre prochain, verra la participation de 81 maisons d’édition, dont 62 algériennes et 19 représentants algériens de maisons d’édition arabes de sept pays, à savoir: le Liban, la Jordanie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Tunisie, la Syrie et l’Arabie saoudite, avec plus de 15.000 titres exposés.
Des séminaires, des ateliers, des conférences, et plusieurs activités littéraires sont prévus dans le cadre cette manifestation culturelle.