Dans un communiqué publié ce dimanche 2 octobre 2022, la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) annonce suivre avec préoccupation la situation au Burkina Faso depuis le 30 septembre 2022.

La CEDEAO salue les différentes parties au Burkina Faso d’avoir accepté un règlement pacifique de leurs différends.

« Je prends note en particulier de la décision du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba de renoncer à ses fonctions de Président du gouvernement de transition du Burkina Faso, afin d’éviter une confrontation violente et un éventuel bain de sang », annonce le général Umaro Sissoco Embalo, président de la république de guinée.

Il appelle dans ce sens le peuple du Burkinabé à régler ses différends par le dialogue et non par la violence et exige des autorités burkinabés, le respect de l’engagement pris avec la CEDEAO.

Une délégation de cette organisation, conduite par la ministre des affaires étrangères de la Guinée se déplacera à Ouagadougou, ce lundi 3 octobre, a ajouté la même source.

Dans un deuxième communiqué, la CEDEAO réaffirme sa ferme condamnation de la prise du pouvoir par la force et demande aux forces de Défense et de Sécurité d’éviter l’escalade et, en toutes circonstances, de protéger les civils.

L’organisation a, également réclamé l’arrêt des violences et des pillages, de tous genres, qui ne peuvent être tolérés, lit-on sur le document qui précise que la commission insiste sur le respect du chronogramme initial de la transition et soutient le peuple burkinabé dans sa quête de démocratie et, dans ce cadre, réaffirme son attachement au chronogramme adopté par le Sommet du 3 juillet 2022 qui prévoit le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.

H.G

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