L’hebdomadaire américain assure que la Maison Blanche suit l’état de santé du président russe de près et a édité un rapport indiquant qu’il a été soigné pour un cancer avant de réapparaître en avril.
Un démenti ferme de la Maison Blanche. Washington a nié vendredi avoir rédigé un rapport établissant que Vladimir Poutine a été soigné pour un cancer « à un stade avancé », avant de réapparaitre dans les médias en avril, ou avoir transmis de telles informations au président des États-Unis, comme l’affirmait l’hebdomadaire américain Newsweek.

« Les rumeurs portant sur l’existence de telles évaluations venues des services de renseignements ou de la transmission de telles informations au président ne sont pas vraies », a indiqué le Conseil national de sécurité américain (NSC) dans un communiqué transmis au journal, après la publication de son article.

Alors que l’état de santé du président russe fait l’objet de nombreuses spéculations depuis quelques mois, l’hebdomadaire américain a relancé le débat en publiant un article assurant que les renseignements américains suivaient le sujet de près. De même que Joe Biden.

Dans son article, Newsweek disait s’appuyer sur un rapport classifié et citait trois hauts responsables au sein du renseignement américain, sous couvert d’anonymat. Au sein du Kremlin, « tout le monde sent que la fin est proche », résumait l’un d’eux.

Des rumeurs démenties côté russe
Sergueï Jirnov, ancien officier du renseignement du KGB, avait affirmé sur BFMTV avoir des « sources concordantes » en Russie, qui lui indiquent que Vladimir Poutine « est suivi par des oncologues depuis deux ans », et que « l’opération d’avril était sous anesthésie locale au niveau de l’abdomen », laissant suggérer « des suites d’un cancer du pancréas ».

En avril, le média russe indépendant Proekt émettait l’hypothèse que Vladimir Poutine souffre d’un cancer de la thyroïde.

Des rumeurs démenties côté russe. Fin mai, Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie à Moscou, avait assuré que Vladimir Poutine se portait bien.

« Je ne crois pas que quelqu’un qui ait toute sa tête puisse voir chez cette personne (Poutine) des signes d’une maladie ou d’une affection quelconque », assurait le ministre russe des Affaires étrangères. BFMTV

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