Le procès du frère du président déchu, Said Bouteflika et l’homme d’affaire Ali Haddad s’est tenu, ce lundi 30 mai, au pôle pénal spécialisé dans les délits financiers et économiques de Sidi M’hamed, rapporte un média national.
L’affaire concerne le lancement de la chaîne « El-Istimraria » prévue, à l’époque, de promouvoir le cinquième mandat du défunt président Abdelaziz Bouteflika.
Accusé de blanchiment d’argent et de revenus provenant de crimes de corruption, Ali Haddad a nié les accusations portées contre lui et a, à plusieurs reprises refusé de répondre aux questions du juge qui l’interrogeait arguant que c’est la quatrième fois qu’il est jugé dans cette affaire et qu’il a été présenté 32 fois aux juges d’instructions et aux procureurs de la république dans 8 affaires différentes.
« Toutes les réponses sont en votre possession, a-t-il dit au juge. 2000 feuilles ont été utilisées, 4 ans en prison et tous mes biens ont été confisqués. Ils m’ont tout pris », a t-il encore tonné.
« Je suis fatigué, monsieur le juge, je n’ai aucune réponse, faites ce que vous voulez ».
« Je jeune tous les jours et je demande la miséricorde aux responsables du pays. Je ne suis pas juif pour qu’ils me laissent seuls », s’est-il plaint.
H.G
