De plus en plus de voix montent au sein des structures de l’Organisation Nationale des Enfants de Chouhadas (ONEC) appelant à intenter une action en justice à l’encontre du président du parti « El-Fadjr El Jadid », Tahar Benbaibèche.
Ils estiment qu’il a, indûment, utilisé, une qualité au sein de l’ONEC dont il n’a, nullement droit.
En effet, depuis qu’il a été reçu, le 3 mars 2021, en tant que responsable d’un parti politique parmi tant d’autres, par le président de la république, Benbaibèche s’est enhardi et a commencé à distiller des informations selon lesquelles il aurait reçu l’aval du président pour réorganiser l’ONEC le poussant à commettre sa première erreur, nous dit une source bien informée.
Le 15 avril 2021, il tint une réunion avec quelques dissidents dans l’hôtel « El-Mahdi » lui appartenant à Staouali durant laquelle il s’autoproclama président de la commission nationale du 6ème congrès alors qu’il en existait déjà un, légal celui-là, Mekki Brahmia installé par Tayeb Houari, secrétaire général de l’organisation à l’époque, ajoute la même source. Et plus grave, Il utilisa une autorisation (voir fac-similé ci-dessOus) de trois individus pour détourner l’objet de la rencontre en m’immisçant gravement dans les affaires internes de cette organisation car, il ne faut pas oublier qu’il est président d’un parti et qu’il n’a aucun droit, selon la loi sur les partis d’avoir un lien aven une organisation ou une association quelconque.
Il récidiva en tenant une autre réunion le 16 mai 2021, cette fois-ci à l’hôtel Riadh avec une autorisation dont l’organisateur est une association et il se déclara, encore une fois, président de la commission de préparation de congrès (voir couverture de la chaine En-Nahar ci-dessous).
https://fb.watch/dgDS7ie9bQ/
Devant cette situation Tayeb Houari se précipita en tentant une action de réconciliation avec les dissidents structurés qui, après bien des péripéties, avorta et ne compliqua que davantage les choses.
Le blocage persista avec un conseil (organe suprême entre deux congrès) divisé, un membre du bureau national, Samti Khélifa, lança une initiative, salutaire d’ailleurs, avec un groupe de cet organe et réussit à le réunir en dépit de moult difficultés et de diverses entraves.
« Il faut rappeler que Tayeb Houari faisait, à ce moment-là, l’objet d’une contestation interne lui reprochant d’avoir longtemps (20ans) accaparé les rênes de cette organisation sans aboutir à la satisfaction des préoccupations des enfants de Chouhadas et d’avoir terni la réputation de cette organisation », nous un cadre.
La session du conseil national tenue le 10 et 11 janvier 2022 fût houleuse mais aboutit au retrait de confiance de Tayeb Houari et son secrétariat national et l’élection de Smati Khélifa comme nouveau secrétaire général.
Le coup de grâce viendra du ministère de l’intérieur qui avalisa, le 10 mars 2022, les décisions de cette session en jugeant leur conformité avec les textes fondamentaux de cette organisation et reconnut les qualités de secrétaire général et président de la commission nationale de préparation de congrès à Khélifa Smati qui avait deux mois pour tenir ces assises.
Chose faite ce jeudi 26 mai et ce dernier fût plébiscité officiellement secrétaire général.
Maintenant que dira Tahar Benbaibèche, s’interroge un membre du conseil national.
En tous cas l’idée de traduire celui-ci en justice pour usurpation de qualité et dépassements dangereux, a circulé chez les cadres et les congressistes dans les travées du Centre International des Conférence (CIC) et le nouveau secrétaire général mis devant la nécessité de prendre une décision pour clarifier la situation.
Que fera t-il ?
Hakim Ghali
