« L’Algérie suit avec une grande inquiétude les développements survenus en Libye suite aux accrochages armés survenus dans la capitale Tripoli et invite toutes les parties à la retenue, à éviter les surenchères et à œuvrer à mettre en avant les intérêts supérieurs du pays au dessus de toute considération », indique un communiqué du porte-parole du ministère des affaires étrangères parvenu à notre rédaction.
« L’Algérie invite les parties libyennes à unir leurs efforts garantissant les conditions nécessaires pour faire aboutir l’opération de la tenue d’élections libres et propres comme le meilleur moyen permettant de consacrer la souveraineté du peuple libyen dans le choix de ses représentants et réaliser ses ambitions légitimes dans l’optique de mettre fin à la crise et mettre en place les bases d’un état démocratique et moderne. »
Rappelons que le gouvernement de Tripoli a mis en échec mardi une tentative d’un Premier ministre rival soutenu par l’homme fort de l’Est Khalifa Haftar de s’emparer du pouvoir dans la capitale libyenne, au prix de plusieurs heures de combats entre groupes armés.
Ces affrontements, d’une ampleur sans précédent à Tripoli depuis l’échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Haftar de conquérir militairement la capitale la force, sont symptomatiques du chaos auquel la Libye est en proie depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Les combats entre milices rivales ont débuté dans la nuit après l’arrivée à Tripoli (ouest) du Premier ministre désigné par le Parlement siégeant dans l’est du pays, Fathi Bachagha, accompagné de plusieurs ministres, selon un correspondant de l’AFP sur place.
H.G