Alors que l’ancienne équipe de l’APC d’Oran a légué à l’actuel maire, issu des dernières élections locales, un très lourd héritage, une municipalité en ruines et des bombes à retardement, selon le wali d’Oran, la réalité est encore plus inquiétante.

En effet, les travailleurs de cette collectivité qui se comptent par milliers sont sans salaires depuis, maintenant deux mois et ne savent à quel saint se vouer à quelques jours du mois sacré du Ramadhan. Devant cette situation, ils n’avaient de solution que d’entamer une grève dans toutes les délégations urbaines que compte la ville, paralysant de ce fait, les activités de la municipalité au grand dam des citoyens.

Hier (dimanche 27 mars), c’étaient les travailleurs du service de nettoiement qui ont débrayé et se sont regroupés devant l’entrée du cabinet du maire pour réclamer leur dus et crier leur désarroi tant leurs salaires déjà dérisoires n’ont pas été versés. Les conséquences de cette grève ont été ressenties sur le plan de l’hygiène, la ville est redevenue très sale et les ordures jonchent les grandes artères et les ruelles de la ville.

Interpellés sur l’absence du syndicat, certains d’entre eux ne sont pas allés avec le dos de la cuillère « en fustigeant « leurs représentants » clamant qu’ils ne servent à rien sinon leurs intérêts. »

Cette situation que le wali d’Oran connait bien puisqu’il a diligenté des enquêtes dont les conclusions ont révélé un trou de 145 milliards, a déclaré dans son allocution d’ouverture du cycle de formation des présidents d’APC en ce début de mois, qu’il était au courant de l’incapacité de la mairie d’honorer ses engagements en matière de salaires et qu’il allait prendre en charge cette question.

Alors !

H.G

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