« La commission de la CEDEAO prend note du communiqué du 9 février 2022 du gouvernement malien relatif au mécanisme pour la poursuite du dialogue avec la CEDEAO et qui réaffirme également l’engagement des autorités de la transition à œuvrer pour un retour à un ordre constitutionnel normal », indique un communiqué de cette organisation africaine publié jeudi, 10 février, sur son compte Twitter.

« La commission rappelle que les consultations au niveau technique se tiennent actuellement entre les autorités maliennes et le comité local de suivi de la transition (comprenant la CEDEAO, l’union africaine, les nations Unies, le Ghana et le Nigéria) assisté d’experts sur le chronogramme des élections. Cependant, le groupe de travail au niveau ministériel n’a pas été mis en place à ce jour », précise la même source.

Rappelons que lors du sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui s’est tenu 9 janvier, des sanctions très dures ont été adoptées en raison du non-respect par la junte au pouvoir au Mali de l’échéance de février pour organiser des élections et ramener les civils au pouvoir.

Ila été question de la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la CEDEAO, le gel des actifs maliens au sein de la Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest, la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques ainsi que la coupure des aides financières et le rappel des ambassadeurs des pays membres au Mali.

« Ces sanctions seront appliquées immédiatement. Elles seront progressivement levées uniquement après l’obtention d’un chronogramme satisfaisant soit finalisé », avait expliqué, à cette date, la CEDEAO.

Ces sanctions ont été prises malgré le nouveau calendrier présenté plus tôt par le gouvernement malien.

H.G

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