Le problème de l’insalubrité publique qui caractérise la ville d’Oran et sa banlieue a pris une ampleur telle que certains observateurs ne sont pas loin de penser à un complot fomenté par un clan de l’administration communale et d’ex-élus qui ont des intérêts à protéger.
Selon des sources au sein même de la mairie d’Oran, des cadres et d’ex-élus ont des intérêts directs, et indirects pour d’autres, dans « ce filon » qu’est la collecte des ordures ménagères.
Le nouveau cahier des charges pour l’année 2022 vient sonner le glas pour certains, seulement certains, parce qu’il y a des jeunes consciencieux qui ne sont pas mêlés à ce micmac et qui sont empêtrés au milieu de « cette faune ».
Les tarifs vont baisser et bon nombre de ces concessionnaires n’ont pas apprécié les nouvelles clauses du cahier des charges qui stipulent que les rémunérations se feront au forfait et non sur la base du tonnage comme cela se faisait auparavant. Il se sont regroupés dimanche et lundi devant les bureaux du service des marchés et ont tenté d’empêcher les autres soumissionnaires de retirer le document en question.
Interpellé à ce sujet, le nouveau maire Amine Allouche est catégorique, « la gestion archaïque du passé est révolue et le nouvelles dispositions du cahier des charges de 2022 seront respectées et appliquées ». D’ailleurs, nous dit-il, « l’ouverture des plis s’effectuera dimanche prochain pour que la procédure soit bouclée dans la semaine ».
« Nous ne pouvons pas tergiverser, la situation est préoccupante et nous devons régler ce problème dans les meilleurs délais, car, actuellement seuls les moyens de l’APC sont mis à contribution en attendant que les concessionnaires retenus se mettent au travail », nous a-t-il, encore déclaré soulignant que toutes les équipes dont dispose la DHA sont à pied d’œuvre, jour et nuit.
Les oranais qui ont été désarçonnés par le cas du boulevard Benadda Benaouda qui a été recouvert d’ordures ménagères, il y a quelques jours restent sceptiques tant ils ont été bercés par les fausses promesses mais font confiance, pour le moment, à la nouvelle équipe communale pour trouver une solution durable et en finir avec cette calamité.
Nous croyons savoir qu’une enquête a été diligentée pour identifier les auteurs de ce que d’aucuns ont qualifié carrément de sabotage. Il serait question de mettre à contribution les caméras de surveillance implantées dans le secteur.
H.G