Après un blocage qui aura duré un mois et demi en raison d’un vide juridique et du refus de la liste FLN de se rendre à l’évidence et admettre le résultat des urnes au sein de l’assemblée, Belkacem Abdelouahab a été élu, pour la deuxième fois, président de l’APC de Misserghine, la dernière commune du pays à se pourvoir d’un maire.
En effet, il y a quelques jours, près de 500 citoyens ont signé une pétition saisissant le président de la république réclamant son intervention pour le dénouement du blocage. Ils avaient , déjà, pacifiquement protesté, il y a trois semaines remettant une couche et s’insurgeant encore une fois en s’interrogeant sur les raisons de la non installation officielle du président élu le 12 décembre 2021.
Les pétitionnaires ont relevé, également, que « toutes les manœuvres et le travail de coulisses qui n’ont pas cessé depuis l’élection du président pour faire basculer la majorité en faveur de la liste FLN et disloquer cette coalition qui s’est construite autour du président élu ont été vains et n’ont donné aucun résultat au grand dam de la liste FLN.
Dans une précédente édition, nous nous sommes interrogés sur le rôle de l’administration dans ce cas de figure puisque cette situation entrave les intérêts et des administrés et de l’état et nous avons rappelé que le wali d’Oran a tenté une conciliation à la fin du mois de décembre autour d’un déjeuner à la résidence d’état sans résultat mais il semble que cet appel a été entendu puisque une réunion extraordinaire s’est tenue ce dimanche et à laquelle seuls deux élus de la liste FLN ont assisté sans voter. Ils se sont retrouvés face à (11) onze élus déterminés et soudés dont certains ont, même été soudoyés pour soutenir la liste FLN, en vain. Résultat, 11 élus ont voté pour Belkacem Abdelouahab du RND.
Alors que lors du vote du 12 décembre, les membres de cette dernière ont chahuté la rencontre pour la faire capoter, ce dimanche un dispositif sécuritaire important a été mis en place pour éviter tout dérapage et une éventuelle contestation pouvant mal tourner de la part des mécontents.
H.G
