Un vent de changement a soufflé sur Oran. Après l’élection de Chalabi Mohamed, du parti El Bina, à la tête de l’APW d’Oran c’est au tour de Allouche Amine du MSP de détrôner l’indéboulonnable président d’APC (FLN) et prendre les rênes de la mairie d’Oran.
Candidat unique après une entente avec le RND et le FM, il remportera l’élection haut la main et engrangera 34 voix sur les 43 et seulement 9 insatisfaits ont voté contre lui assurant une écrasante majorité à même de lui permettre de diriger la première commune d’Algérie en toute quiétude.
Contrairement à Chalabi Mohamed qui « entre dans l’arène » pour la première fois et doit faire ses preuves car les oranais , comme de coutume, ont toujours à l’œil les premiers responsables dela ville et de la wilaya, Amine Allouche est un vieux militant connu sur la scène oranaise. Ayant occupé des postes de responsabilité au sein de son parti le MSP dès 1997, il siègera, par la suite à l’APW et l’assemblée nationale (APN) pour être désigné membre du bureau national chargé de l’immigration au sein du parti de Makri, poste qu’il occupe actuellement.
Ce changement salutaire, selon plusieurs observateurs locaux, doit se traduire par des actes sur le vécu du citoyen lambda. Celui-ci en a marre des comportements inciviques et de l’anarchie qui caractérise la ville dans plusieurs secteurs.
Le nouveau maire d’Oran a, donc, du pain sur la planche et doit lui aussi, prouver qu’il y a vraiment un changement et qu’il apporte un espoir à des oranais fatigués par tant de gabegie, de rapine et de prédation passées et certaines qui persistent encore.
Ce qui est sûr c’est qu’il jouit d’une bonne réputation et peut compter sur l’aide des citoyens qui connaissent sa probité et sa maitrise de certains dossiers qu’il a eu à gérer par le passé.
Hakim Ghali