Les travaux du 8ème séminaire de Haut niveau sur la Paix et la Sécurité qui ont duré trois jours se sont clôturés ce samedi à Oran avec l’adoption unanime des points inscrits à l’ordre jour.

Les participants ont, tous, salué, le rôle de l’Algérie qui a présenté une nouvelle vision basée sur une série de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des Etats africains et les mécanismes de l’organisation continentale en matière de lutte contre le terrorisme.

Dans son allocution de clôture, le ministre des affaires étrangères Angolais, Antonio Titi, « a remercié, vivement, l’Algérie d’avoir organisé ce séminaire et du soutien du président Tebboune, appelant à faire valoir la voix de l’Afrique dans le monde et les 3A (Kenya, Niger et Tunisie) à parler d’une seule voix. »

Pour sa part, le MAE Tchadien, Cherif Mahamat Zene, s’est félicité du succès éclatant de cette 8ème édition du CPS, devenue une tradition depuis 2013 à Oran ».

Quant au ministre des affaires étrangères Ethiopien, Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Bankole Adeoye, « il préconise que l’Afrique doit parler d’une seule voix pour éviter la marginalisation considérant que le conseil de sécurité de l’ONU est l’espace indiqué pour porter la voix de l’Afrique, d’où la nécessité d’une meilleure coordination entre le groupe dit A3 et l’union africaine ».

Vendredi, 2ème jour des travaux, Bankole Adeoye a affirmé, à la presse que « l’Algérie continue de jouer son rôle panafricain pour une Afrique meilleure, pacifique et sûre. Une Afrique des droits de l’homme, qui garantit le développement durable et les aspirations dont nous avons vraiment besoin ».

« La voix africaine est prépondérante au niveau international et nous avons besoin d’un Etat membre de l’UA de premier plan comme l’Algérie pour jouer ce rôle très spécifique », a t-il estimé, soulignant que « nous aimerions voir l’Algérie continuer à être représentée dans ces mécanismes, que ce soit au niveau de l’Union africaine ou au niveau international ».

Dans son intervention, le chef de la diplomatie algérienne a exprimé la satisfaction du président de la république, Abdelmadjid Tebboune qui a suivi, personnellement, le déroulement des travaux de ce séminaire de haut niveau.

Le nom d’Oran, a-t-il dit, « est désormais lié au conseil de la paix et de sécurité (CPS) de l’UA qu’elle a, déjà, abrité en 2013, 2014 et 2015 et de ce fait, cette ville algérienne est devenue la capitale politique africaine.

Lamamra considère que cette rencontre a été un franc succès qui a fourni à la diplomatie africaine une feuille de route balisant le processus d’Oran et qu’il faut maintenant assurer la place de l’Afrique dans le monde d’après Covid ou notre continent sera un acteur de premier ordre, a-t-il souligné.

Hakim Ghali

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