Les travaux du 8ème séminaire de Haut de niveau sur la Paix et la Sécurité en Afrique se sont ouverts ce jeudi 2 décembre à Oran en présence du président du CPS, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, les membres de cette instance, les membres actuels et les membres entrants de l’A3 ainsi que des amis du séminaire et des partenaires sélectionnés de l’UA.

Le ministre des affaires étrangères tunisien, Othmane Jerandi, coordinateur entre l’A3 et l’union africaine et le commissaire aux affaires politiques, Paix et Sécurité, l’ambassadeur Bankole Adeoye étaient également présents et ont, successivement pris la parole après Lamamra et le président du CPS lors de l’ouverture.

Dans son allocution, au début des travaux, le ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra a transmis « les salutations du président de la république, Abdelmadjid Tebboune et ses vœux de pleine réussite aux participants pour ce Séminaire auquel il attache la plus haute importance. »

« Nous sommes vraiment honorés d’accueillir cet événement important qui marque notre engagement collectif renouvelé à soutenir les membres africains du Conseil de sécurité des Nations-Unies dans le but ultime de renforcer la voix de l’Afrique sur la scène mondiale », a dit le chef de la diplomatie algérienne qui précise que le thème de ce séminaire, évoluant autour de la nécessité de leur assurer un soutien adéquat dans le traitement des questions de paix et de sécurité africaines, est d’une importance et d’actualité évidente. »

Lamamra s’est réjoui que l’engagement collectif ait commencé à porter ses fruits avec le groupe des A3 grandissant considérablement en stature et en capacité diplomatique, et même en termes de composition comme l’atteste l’alliance établie depuis l’année dernière avec un nouveau membre de la région des Caraibes « Saint Vincent et les Grenadines », a-t-il souligné.

Le ministre a tenu à mettre en exergue que « dans un contexte marqué par la détérioration du paysage global de la paix et de la sécurité, le continent africain a besoin d’un rôle plus important de l’union africaine dans la prévention et la résolution des conflits. Et je pense, dit-il, « que le choix des thèmes des deux premières sessions est plus que pertinent à cet égard car il souligne l’importance de développer davantage les architectures africaines de gouvernance et de paix et de sécurité pour relever les défis croissants auxquels les pays africains sont confrontés de nos jours ».

« Dans le même temps, tout en projetant cet effort au niveau international, nous devons toujours viser à rendre le multilatéralisme plus avantageux pour l’Afrique en nous efforçant de mettre fin à la marginalisation de notre continent au sein du système international, y compris le Conseil de sécurité de l’ONU, souligne t-il.

« Mais pour que cela se produise, fait-il remarquer, nous n’avons pas d’autre choix que de parler d’une seule voix décisive et forte, que ce soit au Conseil de sécurité ou dans toute autre instance. Nous devons renouveler notre attachement aux valeurs et aux idéaux du panafricanisme et agir collectivement pour éviter tout facteur qui pourrait mettre en péril l’unité de notre organisation continentale, l’Union africaine.

C’est dans cet esprit que mon pays, l’Algérie, s’apprête à siéger au Conseil de sécurité de l’ONU et à apporter sa contribution au nom de l’Union africaine, au cours de la période 2024-2025, en pleine coordination avec ses homologues africains au sein du Conseil et en conformité avec les décisions pertinentes des organes délibérants de l’UA, a-t-il encore dit.

Je voudrais saisir cette occasion pour réitérer notre profonde gratitude aux États membres de l’UA qui ont soutenu notre candidature et vous réitérer notre engagement à faire de notre mieux pour remplir le mandat continental, a conclu le chef de la diplomatie algérienne.

Rappelons que l’ordre du jour de ce séminaire s’articule autour de trois points que sont les discussions sur l’architecture africaine de gouvernance et réflexions sur les réalisations et lacunes ainsi que sur la menace du terrorisme en Afrique et une meilleure coordination entre le CPS, l’UA et le groupe A3.

Hakim Ghali

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